2016 : des succès notables pour la diplomatie chinoise
French.china.org.cn | Mis à jour le 03-01-2017
Le président chinois Xi Jinping (c.) aux côtés du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon (g.) et du président américain Barack Obama (d.) lors du Sommet du G20 à Hangzhou le 3 septembre 2016. [Photo : People.com.cn]
Alors que 2017 commence pour de nombreux pays dans l'incertitude politique et les menaces sécuritaires, les autorités chinoises saluent les mesures prises par le gouvernement en 2016 dans le maintien et la promotion du développement et de la coopération internationale.
Grâce à l'initiative Ceinture et route, le gouvernement chinois a pu étendre la connectivité transcontinentale en Asie et en Europe, offrant des opportunités d'investissement dans la construction à l'étranger et en mettant en œuvre des réformes structurelles pour stimuler la croissance économique mondiale.
La Chine aura joué en 2016 un rôle directeur accru dans les affaires et la gouvernance internationale.
En septembre, le pays a organisé avec succès le Sommet du G20 à Hangzhou, invitant spécialement un certain nombre de pays émergents aux sessions pour donner une voix plus forte au monde en développement.
En 2016, la Chine a aussi ratifié l'Accord de Paris sur le Climat, soumettant son projet aux Nations unies aux côtés des Etats–Unis. Même si les deux pays ont eu des divergences sur un certain nombre de questions, la Chine et les Etats–Unis sont devenus les leaders mondiaux dans la lutte contre le changement climatique. Cela a permis de renforcer les liens avec Washington sur la base du nouveau modèle de relations entre grandes puissances.
Le président américain Barack Obama a fait l'éloge du rôle de la Chine sur la scène mondiale lors de sa dernière conférence de presse de 2016, dans laquelle il a déclaré qu'« aucune autre relation n'était plus importante que la relation entre les Etats–Unis et la Chine ».
L'ambassadeur de Chine aux Etats–Unis Cui Tiankai s'est fait l'écho de ce sentiment. « La Chine et la Etats–Unis doivent être des partenaires dans la coopération, pas des adversaires dans la confrontation. Les deux pays y gagneront s'ils coopèrent, et y perdront s'il y a de la confrontation. »
En termes de sécurité nucléaire, le président chinois Xi Jinping a souligné son importance en avril lors du 4ème Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington.
Le vice-directeur du Centre national de technologie de la sécurité nucléaire de Chine Yang Zhimin a déclaré que la Chine avait déjà développé des programmes conjoints dans ce domaine avec les Etats–Unis et que des projets similaires étaient aussi prévus avec d'autres pays. « Nous avons conçu des programmes de formation et d'échanges qui auront lieu en mai prochain, et nous allons débuter une séance de formation sur le contrôle de la qualité de l'énergie nucléaire et sur la sécurité avec d'autres pays de la zone Asie–Pacifique. »
En ce qui concerne le sujet controversé de la mer de Chine méridionale, la Chine et les Philippines ont été capables de mettre leurs différences de côté au cours du second semestre, provoquant la baisse notable des tensions dans cette zone très disputée.
En octobre, le président chinois Xi Jinping a participé au 8ème sommet annuel des BRICS en Inde, où il a réitéré l'engagement de la Chine dans la coopération avec ses quatre autres partenaires du bloc, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde et l'Afrique du Sud. « La Chine est un défenseur et un membre ardent au sein du bloc des BRICS, et considère la coopération des BRICS comme l'une des priorités de sa politique étrangère. Nous croyons que la coopération des BRICS va promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité mondiale. »
La Chine occupe cette année la présidence tournante des BRICS.
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