La CCDI montre des progrès dans la traque aux officiels corrompus

Par : Yann |  Mots clés : chasse
French.china.org.cn | Mis à jour le 05-09-2016

Wei, le directeur conjoint du Groupe de travail anti-corruption du G20.

Alors que le G20 met en lumière les efforts mondiaux de lutte contre la corruption, la Chine a publié ses derniers chiffres sur les progrès dans la traque des anciens officiels accusés de s'être réfugiés à l'étranger avec des milliards de yuans d'argent public.

Depuis déjà plus de deux ans maintenant, la Nation poursuit une campagne intensive pour retrouver et rapatrier les fugitifs économiques s'étant réfugiés à l'étranger, dans le cadre de mesures plus globales pour lutter contre la corruption.

De 2014 à aujourd'hui, ce sont 2020 fugitifs économiques - dont 342 anciens officiels – qui ont été rapatriés en Chine depuis plus de 70 pays et régions, indique la Commission centrale pour l'inspection de la discipline.

La Commission a également annoncé la saisie de 7,62 milliards de yuans (1,02 milliard d'euros) en avoirs illégaux.

La Chine a fait en sorte que la corruption soit un sujet majeur du Sommet du G20, qui se déroule actuellement à Hangzhou. Cai Wei, le directeur conjoint du Groupe de travail anti-corruption du G20, a déclaré qu'il espérait voir les dirigeants mondiaux « continuer à mettre en œuvre les plans d'action promis au cours des années précédentes, afin d'améliorer la coopération dans l'application de la loi, l'extradition et la saisie de fonds illégaux ».

« Les fugitifs corrompus et les flux transfrontaliers de bénéfices illégaux nuisent gravement à la justice sociale et entravent le développement économique », explique celui qui est également le directeur adjoint du Bureau de coopération internationale de la CCDI.

Li Chengyan, directeur du Centre pour les études sur la corruption de l'Université de Beijing, pense que le G20 entraînera l'accord concerté de tous les membres sur une définition légale de la corruption, un mécanisme coordonné de poursuite des fugitifs et des avoirs volés, ainsi que la mise en œuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption.

Lors du Sommet du Business 20, qui s'est déroulé samedi à Hangzhou, les experts se sont accordés à dire que la corruption était « un obstacle à la croissance économique », explique Evelyn Mantoiu, une analyste politique de l'Université de Sheffield, qui participa à cette assemblée.

Les délégués du B20 ont exprimé deux recommandations au G20 en ce qui concerne la corruption : la première est de renforcer la coopération intergouvernementale ; la seconde, que les dirigeants soutiennent un environnement commercial transparent.

« La lutte contre la corruption est importante, car la corruption sape la confiance, qui est un facteur clé pour la sécurité des investissements. Et elle augmente les coûts de transaction du fait de l'incertitude », explique Evelyn Mantoiu.

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