Promotion des secteurs clés pour les réformes économiques du G20

D'après le ministre chinois des Finances, Lou Jiwei, la Chine fait la promotion de secteurs prioritaires et de principes directeurs pour la réforme structurelle des membres du G20.

Cela est vital pour parvenir à l'objectif visant à accroître le PIB du G20 d'au moins 2 % d'ici 2018, a-t-il annoncé.

Lou Jiwei a indiqué, que les ministres des Finances du G20 et les gouverneurs des banques centrales poursuivaient les réformes organisationnelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, et que ceux-ci avaient atteint un consensus sur la coopération mondiale.

« La croissance économique mondiale continue d'être faible et les législateurs se sont rendus compte que les mesures de relance à court terme ne fonctionnaient pas très bien et que la réforme structurelle pouvait jouer un rôle important », a-t-il expliqué.

Vendredi dernier, Lou Jiwei a annoncé lors d'une conférence à Beijing, que l'approfondissement des réformes structurelles pouvait améliorer la productivité et la croissance potentielle, et stimuler la croissance sur le moyen et long terme de l'économie mondiale :

« Grâce aux réunions du groupe des finances de cette année, nous avons confirmé neuf secteurs prioritaires et 48 principes directeurs pour les réformes structurelles du G20, qui seront importants pour atteindre les objectifs de PIB du G20 fixés à Brisbane. »

Il y a deux ans, les dirigeants du G20 s'étaient fixé pour objectif d'augmenter le PIB d'au moins 2 % d'ici 2018.

Lou Jiwei a indiqué, que les ministres des Finances du G20 et les gouverneurs des banques centrales perfectionnaient également la gouvernance économique mondiale afin de renforcer la vitalité économique, notamment par la poursuite des réformes organisationnelles du FMI et de la Banque mondiale : « Même si certaines voix vont à l'encontre de la tendance à la mondialisation, les ministres des finances du G20 et les gouverneurs des banques centrales sont parvenus à un consensus sur la coopération mondiale. »

Ceux-ci se seraient aussi engagés à utiliser tous les outils politiques - monétaires, fiscaux et structurels - de manière individuelle et collective, pour répondre aux risques, renforcer la confiance et stimuler la croissance économique.

Ils ont par ailleurs réaffirmé, qu'ils se réfrèneraient d'utiliser la dévaluation concurrentielle, résisteraient à toute forme de protectionnisme, se consulteraient étroitement sur les marchés des changes, et se prépareraient efficacement face aux risques potentiels causés par le Brexit, le problème des réfugiés et le terrorisme.

Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, a indiqué le mois dernier, que le G20 devait rester engagé dans la construction d'un système financier ouvert, solide et résistant.

Selon Lou Jiwei, l'économie chinoise reste le « moteur » et « l'ancre » de l'économie mondiale :

« En 2015, la Chine a contribué approximativement à hauteur de 30 % dans la croissance économique mondiale, et le taux de contribution devrait rester à un niveau relativement élevé pour cette année. »