Les discussions contre la corruption des hauts fonctionnaires animent les deux sessions
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-03-2016
En ce début du mois de mars, la Chine se concentre comme chaque année sur les deux sessions de l'ANP et de la CCPPC. Parmi les thèmes les plus discutés par les députés, la lutte contre la corruption est au cœur des préoccupations, comme les années précédentes. Le 2 mars, durant la conférence de presse de la 4e session de la 12e Conférence consultative politique du peuple chinois, le porte-parole Wang Guoqing a déclaré qu'il était crucial dans la lutte contre la corruption de juger avec précision la situation, de ne pas vaciller, de ne pas relâcher ses efforts, et de maintenir une pression forte contre la corruption, de sorte que le public ait une confiance renforcée envers le PCC.
Le matin du 4 mars, une conférence de presse d'une heure a eu lieu avant la quatrième session de la 12e Assemblée populaire nationale, a rapporté le site web de la Commission centrale de contrôle de la discipline. Le directeur adjoint du Comité des sciences, de la culture et de la santé de l'APN Wang Min a fait l'objet d'accusations de manquement grave à la discipline et une enquête a été ouverte. Ce message fort, qui fait écho à la volonté affirmée des autorités centrales d'arrêter les « tigres » (les hauts responsables) coupables de corruption, à un rythme constant, sans relâche. La porte-parole de l'APN Fu Ying a déclaré que la lutte contre la corruption ne connaît pas d'angle mort, et qu'au sein de l'Assemblée populaire nationale et des assemblées populaires à tous les échelons, tout député soupçonné de manquement au devoir et à la discipline sera jugé par un tribunal ou soumis à une enquête disciplinaire.
Le 5 mars, le premier ministre Li Keqiang a fait dans son rapport de travail du gouvernement de nombreuses références à la lutte du gouvernement contre la corruption. Il a souligné qu'en 2016, la lutte contre la corruption s'intensifierait pour assurer l'honnêteté de tous les membres de l'Etat et punir sévèrement les contrevenants. Une supervision renforcée de l'administration est prévue dans un audit général visant une couverture complète. Avec de nouvelles méthodes pour limiter l'immunité, la corruption sera éradiquée à ses racines. En promouvant un gouvernement honnête depuis le terrain jusqu'aux plus hautes sphères et en sévissant contre ceux qui agissent à l'encontre de l'intérêt public, on luttera fermement contre la corruption. Ceci fait partie de l'engagement solennel et de la responsabilité du gouvernement à se renforcer et à améliorer le niveau de sa gouvernance et des services rendus au peuple.
Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois, les autorités centrales continuent d'approfondir leur travail pour un gouvernement propre et contre la corruption, dans un esprit de lutte contre « les tigres et les mouches », c'est-à-dire la corruption à tous les niveaux. Il est indéniable cependant que la lutte contre la corruption a encore un long chemin à parcourir pour atteindre ses objectifs, pour assurer non pas un soulagement temporaire, mais un remède permanent. Le président Xi Jinping a souligné, lors de la sixième réunion de la Commission centrale de contrôle de la discipline, qu'il fallait traiter à la fois les causes et les symptômes dans la lutte contre la corruption. L'APN et son Comité permanent devraient jouer un rôle actif pour aller aux racines du problème, et accélérer le travail important de mise en œuvre d'une législation nationale anticorruption. Il convient de se concentrer sur l'élaboration de lois ou l'amendement des lois existantes, afin de renforcer le contenu des textes contre la corruption, et bâtir un meilleur système de normes juridiques.
Le secrétaire général Xi Jinping a souligné que la politique dépend avant tout du sentiment populaire, et que la justice est le plus grand pouvoir. Durant les « deux sessions » annuelles, les représentants discutent des affaires de l'Etat et font des propositions, dans le but de faire avancer le pouvoir. La lutte contre la corruption des hauts responsables contribuera sans aucun doute à cette action. En réduisant la corruption, on ouvre aussi un plus grand espace de développement. Il ne fait aucun doute que la lutte contre la corruption menée d'une « poigne de fer » a obtenu de premiers résultats avec un fort effet dissuasif. Le travail anticorruption sans « angle mort ou zone interdite » a dissuadé certains, mais la lutte contre la corruption doit se poursuivre en profondeur et ne pas s'arrêter après quelques succès. Elle doit au contraire donner lieu à des lois et règlements améliorés, et à un système institutionnel reposant sur la législation.
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