Deux zones sensibles de smog identifiées dans la région Beijing-Tianjin-Hebei

Par : Laura |  Mots clés : Beijing-Tianjin-Hebei,smog
French.china.org.cn | Mis à jour le 25-02-2016

Deux zones sensibles de smog identifiées dans la région Beijing-Tianjin-Hebei


Deux zones sensibles de smog ont été identifiées par un groupe national de réflexion sur l'environnement dans l'ensemble Beijing-Tianjin-Hebei, une zone déjà fortement polluée.

Selon Chai Fahe, directeur adjoint de l'Académie chinoise de recherche en sciences de l'environnement, non seulement ces zones souffrent d'une pollution de l'air pire que leurs voisines, mais le smog y est aussi de plus longue durée.

Ces secteurs sensibles sont situés dans les zones Nord et Centre de la région Beijing-Tianjin-Hebei, couvrant certaines parties de la municipalité de Beijing ainsi que les villes de Baoding, Shijiazhuang, Hengshui, Langfang et Cangzhou dans la province du Hebei, qui ont toujours figuré parmi les pires des 74 plus grandes villes de Chine pour le smog depuis 2013.

S'exprimant mercredi lors d'un séminaire sur la pollution de l'air auquel participaient des hauts fonctionnaires du ministère de la Protection de l'environnement, M. Chai a déclaré que les zones sensibles ont besoin de règlements « supplémentaires stricts » pour réduire les émissions de polluants et contribuer à atténuer les problèmes de smog régionaux.

Chen Jining, le ministre de la Protection de l'environnement, avait déjà souligné l'importance de la lutte contre la pollution de l'air dans les villes clés que sont Beijing, Tianjin, Baoding, Cangzhou, Langfang et Tangshan, grâce à des efforts de contrôle régionaux qui incluent l'adoption de normes unifiées sur l'émission des alertes au smog.

Depuis novembre, la région Beijing-Tianjin-Hebei a été frappée par trois périodes de smog intense.

Selon le Centre national de surveillance de l'environnement chinois, en décembre, la concentration moyenne en PM2,5 -ces particules d'un diamètre inférieur à 2,5 microns dangereuses pour la santé- a grimpé à 143 microgrammes par mètre cube, le chiffre mensuel le plus élevé depuis février 2014.

En réponse, les gouvernements de la région ont accéléré l'adoption de technologies de prévision de la qualité de l'air, afin de rendre les alertes au smog plus scientifiques.

Un projet pilote d'adoption de normes unifiées d'émission d'alertes, et qui avait été mis en œuvre par les six villes clés, s'achèvera le 15 mars, la fin de la saison de chauffage municipal.

Cependant, davantage de villes de la région devraient suivre dans l'adoption de normes unifiées lors de la prochaine saison, qui débutera le 15 novembre.


 

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