Beijing se penche sur l'exclusion du trafic lors du chauffage hivernal

Par : Laura |  Mots clés : Chine, Beijing, Pollution
French.china.org.cn | Mis à jour le 22-01-2016

Les législateurs de Beijing envisagent des mesures pour ôter la moitié de véhicules de la capitale chinoise de la circulation durant les mois les plus froids l'année, alors que le chauffage dans la municipalité tend à provoquer beaucoup de smog.

Les députés participant aux sessions plénières de l'Assemblée populaire et de la Conférence consultative politique, deux sessions annuelles de la capitale chinoise, tenues jeudi et vendredi, pensent que la réduction d'émissions de véhicules pourra aider en période de pic de pollution de l'air.

Les mesures seront appliquées "au cours de la saison de chauffage en hiver", à peu près entre la mi-novembre et la mi-mars, a déclaré Li Shixiang, maire adjoint de Beijing.

Les émissions de véhicules représentent 31% des sources de smog de la capitale chinoise, selon le bureau chargé de la protection de l'environnement de Beijing.

Les règles actuelles de la circulation, fondées sur les numéros de plaque d'immatriculation, amènent à ce qu'un cinquième des véhicules soit contraint de ne pas circuler, chaque jour ouvrable. Il s'agit d'une restriction appliquée en fonction du dernier chiffre, pair ou impair, des plaques, lors d'une phase d'épais smog, ou bien, également, à l'occasion d'importants événements internationaux, tels que les Jeux olympiques en 2008 et le sommet de l'APEC en 2014.

"Beijing compte améliorer son mécanisme d'alerte au smog et affiner les mesures de circulation alternée, afin de les rendre plus efficaces", a annoncé un porte-parole de la commission municipale du transport de Beijing, sans préciser les mesures possibles à mettre en place.

Beijing compte 5,6 millions de véhicules immatriculés.

Le mois dernier, les autorités locales de la circulation ont révélé que la capitale pourrait mettre à l'essai un péage de congestion pour les conducteurs, ce qui a provoqué un vif débat.

En réponse aux appréhensions du public, M. Li a indiqué qu'aucun calendrier n'avait été établi, et s'est engagé à aucune mise en oeuvre "soudaine" de la norme.

Beijing a déployé plusieurs politiques afin d'améliorer la qualité de l'air, telles que la réduction de l'utilisation du charbon et la suppression graduelle de véhicules dépassés.

Selon un rapport soumis vendredi à l'organe législatif municipal par le maire de Beijing Wang Anshun, la densité moyenne de PM2,5 (les particules en suspension de moins de 2,5 microns de diamètre), à Beijing a reculé de 15,8% l'année dernière contre le niveau enregistré en 2012.

Au cours des cinq dernières années, la ville a réduit l'utilisation du charbon d'environ quatorze millions de tonnes et éliminé 1,8 million de véhicules dépassés.

Beijing vise à réduire sa densité moyenne de PM2,5 de 5% en 2016 sur un an. Le gouvernement de la ville s'est engagé à éliminer 200.000 véhicules de haute émission de la route ainsi qu'à promouvoir l'utilisation de l'énergie propre dans 400 villages cette année. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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