Beijing va faire payer les émetteurs de PM2,5
L'organe de surveillance de l'environnement à Beijing a annoncé mardi que les émetteurs de composés organiques volatils (COV, une source de pollution de l'air) de la capitale vont payer des taxes à compter du mois d'octobre.
Selon Wang Chunlin, directeur de la prévention et du contrôle de la pollution au Bureau de protection de l'environnement de la municipalité de Beijing, les secteurs de la fabrication de meubles, de la pétrochimie, de l'automobile et de l'électronique, les emballeurs; et les imprimeurs seront soumis à la taxe.
Les émissions des véhicules, l'utilisation de solvants, le stockage et le transport de l'essence peuvent générer des COV, qui peuvent former des particules respirables dangereuses appelées PM2,5 à la suite de réactions chimiques dans l'atmosphère.
Les pollueurs seront facturés 10 yuans (1,39 euro) par kilogramme de gaz libéré si leurs émissions de COV ne dépassent pas 50% de la limite de la ville. Ceux dont les émissions seront supérieures à la moitié de la limite, mais qui ne dépassent pas les normes, seront facturés 20 yuans le kilo.
Les pollueurs dont les émissions de COV dépasseront les limites paieront eux 40 yuans le kilo. Ceux qui ne disposent pas d'installations de traitement de gaz d'échappement ou ceux dont les installations fonctionnent mal se verront facturer le même montant.
Les frais sont plus élevés que le coût du traitement pour les pollueurs, ce qui incitera ceux-ci à adopter des méthodes plus propres, a dit M. Wang.
La capitale est devenue de plus en plus recouverte par le smog ces dernières années, en partie en raison de la hausse du niveau de PM2,5. Le gouvernement central a ordonné à la ville de réduire le taux de PM2,5 de 25% par rapport aux niveaux de 2012 d'ici 2017.
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