Naufrage sur le Yangzi : 60 experts étudient les causes de la catastrophe

Photo prise dimanche à l'intérieur de l'épave de l'Etoile de l'Orient, le navire qui a chaviré la semaine dernière sur le fleuve Yangzi (Yangtsé). Chen Zhuo / pour China Daily 

L'Administration nationale de la sécurité du travail à la tête des opérations

Le Conseil des affaires d'Etat a assemblé une équipe de 60 experts pour étudier les causes du naufrage survenu la semaine dernière sur le fleuve Yangzi (Yangtsé), considéré comme l'accident de navigation le plus meurtrier de ces 70 dernières années en Chine.

Plus de 200 documents ont été produits à partir des enregistrements des entretiens avec les membres de l'équipage qui ont survécu, les témoins du drame, les responsables de la conception et de la transformation du bateau, les membres des agences de voyages, les autorités des transports et les autorités maritimes.

L'équipe d'experts, dirigée par le directeur de l'Administration d'Etat de la sécurité du travail (AEST), est composée de hauts fonctionnaires des ministères du Transport, de l'Industrie et des Technologies de l'information, de la Sécurité publique, des Affaires civiles, et des Ressources en eau, ainsi que de responsables de l'Administration météorologique de Chine, de la province du Hubei, de la ville de Chongqing et d'experts juridiques et météorologiques.

L'AEST a par ailleurs indiqué que l'enquête se poursuivait par le biais d'interviews, d'analyses du navire et des conditions météorologiques, et par la collecte d'éléments de preuve. Elle précise dans son communiqué que des images vidéo et d'autres données ont été récupérées sur l'épave, et que des experts sont en train d'étudier les données issues des radars météorologiques et d'autres sources.

« La raison du naufrage est extrêmement complexe et doit être déterminée par un examen scientifique et les études expérimentales nécessaires », souligne l'administration.

Selon l'agence de presse Xinhua, 323 effets ayant appartenu aux passagers, principalement des bijoux, des portefeuilles, des jouets et des valises, peuvent être réclamés à la maison funéraire de Jianli, dans la province du Hubei. Le personnel sur place a étiqueté ces objets en se servant des informations disponibles sur les tickets d'embarquement et les cartes d'identité des passagers.

La Commission de régulation des assurances s'occupe pour sa part de gérer les réclamations relatives aux assurances.

Au total, 340 polices d'assurance devraient payer 92,52 millions de yuans (environ 13,19 millions d'euros). La société qui exploitait le navire devrait récupérer 15,7 millions de yuans, desquels 10 millions ont déjà été payés.

Les agences de voyages réclameront 12 millions de yuans, et les polices d'assurance des 396 passagers débourseront 61,69 millions de yuans.

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