Le "bleu de l'APEC" booste les mesures anti-pollution

Par : Vivienne |  Mots clés : Chine, Beijing, APEC bleu
French.china.org.cn | Mis à jour le 15-11-2014

Des fonctionnaires du nord de la Chine ont promis que les effets positifs de la réduction des émissions pendant les réunions de l'APEC à Beijing allaient promouvoir davantage les mesures de lutte contre la pollution de l'air.

Cette promesse a été tenue, puisque la plupart des usines polluantes qui ont repris leur production, avaient suspendu l'utilisation de leurs machines ou faisaient l'objet d'une réduction de leur production pour assurer un air propre pendant les réunions de l'APEC. Le "bleu de l'APEC" (le ciel bleu de la région de Beijing) a donc était la conséquence directe de ces restrictions.

Dans la province du Hebei, à côté de la capitale chinoise, certaines usines vont être mises à l'arrêt définitivement, a annoncé Yin Guangping, vice-chef du Département de la protection de l'environnement.

Il a été demandé à environ 4.000 usines du Hebei de fermer ou de diminuer leur production pendant la semaine de l'APEC qui s'est clôturée jeudi. L'économie de la province dépend fortement de ses usines d'acier qui utilisent l'énergie du charbon. Les émissions du Hebei sont accusées d'être la cause principale du smog qui enveloppe Beijing.

Pour garantir la bonne qualité de l'air pendant les réunions de l'APEC, Beijing et ses régions voisines, dont le Hebei, Tianjin, la province du Shandong et la région autonome de Mongolie intérieure, ont imposé des restrictions temporaires, dont la suspension de la production à fortes émissions, une circulation alternée qui a limité le nombre de voitures sur les routes en fonction du dernier chiffre, pair ou impair, de la plaque d'immatriculation.

Mais même avec le renforcement de ces mesures, Beijing a signalé samedi une pollution légère ou modérée de l'air, dont la densité de PM2,5 a excédé 200 microgrammes par mètre cube dans plusieurs quartiers de la capitale.

"Les restrictions au cours des réunions de l'APEC ont sensibilisé le grand public à la nécessité d'abandonner les productions industrielles excessives et obsolètes, tout en nous donnant la possibilité de faire pression sur les usines très polluantes", a noté Ma Jinghua, vice-chef de la bannière de Harqin de la ville de Chifeng, dans la région autonome de Mongolie intérieure.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme
Retournez en haut de la page