Avoir un bébé de l'étranger

Par : LIANG Chen |  Mots clés : bébé, étranger
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-10-2014

 

Tang Zhou et sa femme ont l'intention d'avoir un deuxième enfant, un bébé-éprouvette.

Sa femme a eu un accouchement naturel à 34 ans, et leur premier enfant, un garçon, a maintenant 7 ans. Le couple s'occupe d'importation de vins à Beijing, et les deux caressent maintenant l'espoir d'avoir une fille grâce à une mère porteuse aux États-Unis.

« Ma femme ne pourrait pas endurer un autre accouchement à cause de sa condition cardiaque et de son âge. La maternité de substitution permet aux mères plus âgées d'éviter les risques », a confié M. Tang.

« De plus, notre deuxième enfant va naître aux États-Unis et y devenir citoyen. Ce n'est pas un mauvais choix. » Le couple a passé des semaines à faire des recherches sur leur plan et à tenter de trouver une agence fiable qui fournit des services de maternité de substitution à l'étranger. La maternité de substitution est encore illégale dans de nombreux pays, dont en Chine.

« Nous aurions pris des risques beaucoup plus grands en nous fiant à une mère porteuse en Chine parce que nous ne sommes pas protégés par des règlements ou des lois. Vous payez beaucoup d'argent, mais vous pouvez rencontrer de nombreux problèmes », a affirmé M. Tang.

« Il se peut que l'on ne vous remette même pas votre bébé. »

M. Tang et sa femme font partie d'un nombre croissant de couples chinois qui se tournent vers les services de maternité de substitution.

Après avoir lu une présentation détaillée sur Internet, M. Tang a arrêté son choix sur l'agence California Surrogacy Center. Par rapport à de nombreux autres organismes avec lesquels M. Tang ne pouvait entrer en contact que par courriel, le centre dispose d'un bureau de consultation à Beijing.

Un vendredi matin, le couple s'est rendu au bureau qui est situé au 11e étage de l'édifice Nanyin, à proximité du 3e périphérique Ouest, à Beijing. Une consultante, du nom de Liu Jia, a accueilli le couple. Elle leur a expliqué que le bureau ne sert qu'aux consultations. Les autres procédures, y compris les contrôles de santé, les arrangements contractuels, la maternité de substitution et l'accouchement du bébé, sont effectuées aux États-Unis.

« Au cours des deux dernières années, nous avons aidé environ 40 couples en Chine à avoir un enfant par la maternité de substitution, y compris deux couples homosexuels. La plupart des futurs parents provenant de la Chine ont entre 38 et 45 ans », a déclaré Mme Liu.

Le centre est situé à San Diego, en Californie, et possède des bureaux satellites à Los Angeles et à Beijing. Selon Mme Liu, le centre fonctionne depuis plus de huit ans, et environ 100 mères porteuses vivent en Californie.

Si les parents fournissent leur propre sperme et leurs propres ovules, le centre facture de 110 000 à 160,000 $, ce qui comprend les paiements à la mère porteuse, les honoraires de l'agence, l'assurance et les frais juridiques. En règle générale, les parents de l'étranger doivent se rendre à trois reprises aux États-Unis. Tout d'abord, ils vont visiter le centre pour une consultation privée avec les avocats et les mères porteuses. Les contrats sont signés après que la décision est prise.

« Nous avons un gros bassin de mères porteuses de différentes races, notamment asiatiques », a déclaré Mme Liu. « Mais d'habitude, je recommande que les clients choisissent une mère porteuse blanche ou noire, car elles sont plus fortes et ont des parois utérines plus épaisses. »

La deuxième visite sert principalement au processus de fécondation in vitro. Pendant la grossesse, le centre va vérifier chaque semaine la condition physique et mentale de la mère porteuse et donner des informations sur son état aux clients.

« Environ 80 % de nos clients se tournent vers la maternité de substitution aux États-Unis, non seulement en raison de la protection de la loi, mais aussi parce que l'enfant sera reconnu légalement comme citoyen américain. De plus, le taux de réussite de la fécondation in vitro étant beaucoup plus élevé aux États-Unis, cela est également crucial pour eux, puisque de nombreuses clientes chinoises n'ont pas l'âge idéal pour avoir des enfants », a confié Mme Liu. En comparaison avec le taux de réussite de la fécondation in vitro dans les meilleurs hôpitaux sur la fertilité en Chine, de 30 à 50 %, aux États-Unis, le taux est aussi élevé que 83 %, selon Mme Liu.

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