Le Jiangxi lance le « divorce à l'essai » pour sauver des mariages

Un service de « divorce à l'essai » a été lancé dans la province chinoise du Jiangxi pour aider les jeunes couples à résoudre les crises conjugales.

Le terme « divorce à l'essai » signifie que lorsque le mari et la femme décident de divorcer, ils ne le font pas légalement, mais se « séparent » juste pour une période de temps.

Selon Chinanews, plusieurs couples post-80 de la province du Jiangxi, dans l'Est de la Chine, ont eu recours au « divorce à l'essai » avant de mettre fin officiellement leur mariage.

Tong Xin, un conseiller d'orientation en mariage, a lancé ces services dans plusieurs régions de la province, comme la ville de Jiujiang et la capitale, Nanchang.

« De nombreux cas de divorce ont lieu sous le coup de l'impulsion », a déclaré M. Tong, « le 'divorce à l'essai' donne aux deux parties une chance de se calmer et de réfléchir sur leur mariage ».

Le service de « divorce à l'essai » nécessite que le mari et la femme signent un accord qui comprend le règlement de la division des actifs et de la garde des enfants.

Puis ils commencent à vivre dans des conditions de divorce « simulé » au cours de la période, qui dure de trois mois à un an et demi.

Chen Yang, un homme post-80, a opté pour ce système de même que sa femme qu'il avait épousée un mois seulement après l'avoir rencontrée. Ils ont eu de nombreux différends, « mais je veux sauver mon mariage », at-il dit.

Selon M. Tong, bien que peu de couples aient choisi le « divorce à l'essai », une grande partie d'entre eux se sont réconciliés.

Dai Qingfeng, directeur adjoint de l'Institut de sociologie de l'Académie des sciences sociales de Nanchang, pense que le « divorce à l'essai » peut résoudre une crise conjugale, et éviter un atterrissage brutal à un mariage problématique.

D'après le ministère des affaires civiles, la Chine a enregistré 3,5 millions de divorces en 2013, en hausse de 12,8% par rapport à l'année précédente.

Les statistiques du ministère indiquent que le taux de divorce s'est élevé à plus ou moins 0,26%, augmentant de 0,03 points de pourcentage sur un an.