Lhassa a besoin de technologies et d'équipements adaptés à son environnement

Ces dernières années, le centre politique, économique et culturel du Tibet a fourni de grands d'efforts pour améliorer son environnement, développer les secteurs culturel et industriel de la région, améliorer le bien-être du peuple et promouvoir l'Etat de droit, ce qui a donné lieu à des progrès tangibles : la vie des Tibétains a connu des changements immenses.

Le 11 août, lors de la conférence de presse donnée en marge de l'activité intitulée « Les médias chinois en ligne à Lhassa : 1ère session », Dradul, directeur du Bureau de la communication et membre du comité permanent de Lhassa, a déclaré que l'environnement de Lhassa s'améliorait progressivement : premièrement, des travaux de boisement à grande échelle ont été réalisés dans le district de Nanshan et le long des routes principales, avec comme objectif un taux de boisement urbain de 33,79 %, et une surface forestière atteignant 18,4 % de la superficie de la ville. Une bonne qualité de l'air devrait être enregistrée 96 % des jours de l'année. Deuxièmement, la ville a lancé des mesures de protection des poissons sauvages, comme l'utilisation de réservoirs d'eau échelonnés et le reboisement le long des rivières. Troisièmement, Lhassa a mis en place un projet de chauffage d'une envergure inédite visant à ne laisser aucun habitant passer l'hiver sans chauffage. Enfin, des projets touristiques portant sur la protection et l'exploitation de la terre humide de Lalu et le tourisme écologique ont été lancés afin de faire de Lhassa une ville ethniquement marquée et dotée de beaux paysages naturels.

L'environnement naturel de Lhassa est à la fois de bonne qualité et fragile. Or, une fois endommagé, il ne peut être rétabli à court terme, a selon Wang Junmin, directeur général adjoint du Bureau de protection de l'environnement de Lhassa. Par conséquent, le Bureau doit effectuer un travail de protection ciblé, en particulier concernant les questions les plus préoccupantes. La salubrité sécurité de l'eau potable fait notamment partie des priorités : six sources d'eau souterraines sont efficacement préservées grâce à un système de contrôle en ligne 24h/24, et les impacts de l'accroissement démographique, du développement industriel et de l'augmentation du niveau de vie sur la consommation d'eau sont également contrôlés. Quant à la préservation de l'atmosphère, la surveillance et les sanctions infligées aux propriétaires de voitures polluantes ont été renforcées, Lhassa comptant aujourd'hui 160 000 véhicules motorisés, parmi lesquels se trouvent de nombreux bus touristiques traversant sans cesse la zone urbanisée de la ville. En outre, avec l'interdiction des chaudières à charbon, les énergies propres comme l'électricité et l'énergie solaire y sont en plein essor.

Wang Junmin a toutefois précisé que des lacunes subsistaient dans le domaine de la protection de l'environnement. Il estime d'abord que les capacités de contrôle et de gestion de l'environnement doivent être augmentées, car dans certains districts, les compétences en matière de construction environnementale sont encore faibles. De plus, les techniciens en environnement de Lhassa ne sont pas suffisamment qualifiés pour répondre aux besoins de la ville. Enfin, Wang pense que Lhassa a besoin de technologies et d'équipements de surveillance adaptés à un environnement de haute altitude.