Le terrorisme est un fléau qui menace la communauté internationale

Par : Vivienne |  Mots clés : terrorisme
French.china.org.cn | Mis à jour le 10-06-2014

TANG SHUBIAO, rédacteur en chef de La Chine au présent

Récemment, la Chine a été victime de plusieurs attaques terroristes. Pour quelles raisons ? Quelles sont les motivations de leurs auteurs ? Voilà la question d'Angélique Poulpy, entrepreneuse à Excenevex (Haute-Savoie).

Il s'agit d'un sujet délicat, qui éveille en moi d'amers souvenirs… Ces dernières années, une rafale de violents actes terroristes ont été perpétrés en Chine ; même la place Tian'anmen n'a pas été épargnée. Cette année notamment, trois offensives terroristes ont été menées (en mars à Kunming, en avril à Ürümqi et en mai à Guangzhou), avec pour caractéristique commune que les terroristes choisissent des lieux publics bondés, telles des gares, retirant ainsi la vie à un grand nombre d'innocents.

Le gouvernement, les masses populaires, les communautés religieuses et les médias chinois ont sévèrement condamné ces violences. La communauté internationale, dont la France, a présenté ses condoléances et exprimé son soutien aux victimes. Après l'attentat qui a eu lieu en octobre dernier sur la place Tian'anmen à Beijing, le président François Hollande a reçu au palais de l'Élysée M. Wang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois. Il a condamné cet acte et a déclaré à Wang Yi : « Le terrorisme est un fléau qui menace la communauté internationale. La France exprime sa plus profonde sympathie à la Chine et présente ses condoléances aux victimes. »

On me demande quels sont les causes et les motifs de ces attaques. À mon avis, aucune cause ni motif ne sauraient justifier la mise en œuvre de tels outrages. La Chine s'oppose à toute forme d'actes terroristes, quels qu'en soient le maître d'œuvre et les exécutants, les pays et endroits visés, les peuples et catégories de gens blessés, les moyens employés et les justifications données. Toute attaque terroriste se doit d'être réprouvée, comme nous-mêmes avons fermement dénoncé l'incident du 11 septembre à New York et celui du 7 juillet à Londres.

Alors que j'écrivais cette réponse, j'ai lu dans la presse qu'une faction terroriste avait publié une vidéo sur Internet, dans laquelle elle revendiquait l'attentat commis en avril dans la gare sud d'Ürümqi. Cette vidéo doit encore être authentifiée. Mais déjà, Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, a indiqué le 14 mai que certaines organisations extrémistes terroristes cherchaient par tous les moyens à s'allier avec des alter ego chinois et étrangers. Ensemble, elles tentent de faire régner la terreur en Chine, notamment au Xinjiang, de sorte à briser l'unité nationale et à ébranler la stabilité sociale du pays.

Selon les chercheurs chinois impliqués dans la lutte contre le terrorisme, les menaces auxquelles fait face la Chine se concentraient dans l'Ouest, mais elles ont tendance à s'étendre à tout le pays, comme on l'a vu avec les attentats survenus à Beijing, Kunming et Guangzhou. Afin d'endiguer la propagation de ces offensives, la Chine a pris une série de contre-mesures nécessaires dans les domaines politique, économique, législatif, administratif et exécutif. Elle a décidé, entre autres, d'établir un Conseil de sécurité nationale, de renforcer la coordination stratégique des actions de lutte contre le terrorisme, d'élever le niveau de la lutte antiterroriste dans la sécurité nationale et de gonfler les rangs des forces de l'ordre. Fin avril, je suis allé avec mes collègues au Musée national, situé à l'est de la place Tian'anmen, pour y admirer les dix chefs-d'œuvre français exposés. J'ai bien ressenti que la sécurité avait d'ores et déjà été renforcée en cet endroit. Notons que les contrôles ne font aucune distinction ethnique, religieuse ou régionale.

Le terrorisme est un fléau international contre la société, contre l'humanité. La communauté internationale est parvenue à des consensus en matière de lutte antiterroriste. Nous espérons qu'elle se met à la place de la Chine, qu'elle comprend bien la nature de ces organisations terroristes et leur seule intention de semer le trouble, et qu'elle soutient la Chine dans ses efforts de lutte antiterroriste, de maintien de l'ordre et de garantie de la sécurité des biens et des personnes. En matière de lutte antiterroriste, la Chine a renforcé sa coopération avec les organismes internationaux. À titre d'exemple, elle a conclu avec les États membres de l'Organisation de coopération de Shang-hai (OCS) la Convention de Shanghai sur la lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, mettant sur pied une structure antiterroriste régionale affiliée à l'OCS. La Chine a mené des consultations et des échanges avec l'ASEAN, dans le cadre d'un séminaire théorique sur la lutte contre le terrorisme ; la Chine et l'Union européenne ont lancé un forum international sur la lutte antiterroriste, s'intéressant en l'occurrence aux problèmes théoriques et pratiques.

La Chine s'oppose à tout pays adoptant des mesures à « double critère » contre le terrorisme, car cette pratique envoie un signal erroné aux organisations terroristes et nuit au maintien de la coopération de toute la communauté internationale dans ce domaine.

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