La Chine « sur la bonne voie » pour résoudre le problème de la pollution
La Chine est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de la pollution et améliorer son efficacité énergétique d'ici 2015, a affirmé un responsable de la planification de l'État hier. Le programme avait pris du retard en 2011 et 2012 en raison de la forte croissance économique.
Plusieurs décennies de croissance effrénée ont eu un grave impact sur l'environnement en Chine, et la révélation de niveaux dangereux de polluants dans les aliments est devenue courante.
Le pays a promis de s'attaquer à la grave pollution de l'air, de l'eau et du sol, avant d'admettre l'année dernière qu'il serait difficile d'atteindre les objectifs du 12e plan quinquennal se terminant en 2015.
Les autorités centrales et locales adoptent désormais des mesures plus sévères et ont développé des mécanismes d'incitation plus efficaces, afin de mettre le pays sur la bonne voie, a expliqué Xu Lin, directeur du bureau de planification de la Commission nationale pour le développement et la réforme.
Au cours de la période 2011-2015, la Chine visait à réduire son intensité énergétique (la quantité d'énergie consommée par unité de croissance économique) de 16 % et sa quantité d'émissions de carbone par unité de PIB de 17 %. Elle a également promis d'augmenter la part des combustibles non fossiles dans sa consommation énergétique totale à 11,4 %.
À la fin de l'année 2013, l'intensité énergétique avait diminué de 9,03 % et l'intensité de carbone avait chuté de 10,68 % par rapport aux niveaux de 2010, tandis que les carburants non fossiles assuraient 9,8 % des besoins énergétiques de la Chine l'an dernier, a noté la CNDR dans un rapport publié cette semaine.
M. Xu a souligné que les objectifs du prochain plan quinquennal devaient être encore plus ambitieux.
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