Un nouveau système de sélection scolaire fait augmenter le prix de l'immobilier à Beijing

Un rapport publié sur xinhuanet.com a montré qu'une pièce de seulement 10 m2 dans un vieux hutong (ruelle) du centre-ville de Beijing se vend 3 millions de yuans (environ 480 000 $) après taxe. Selon une agence immobilière, ce montant est également non négociable.

Beaucoup de parents feraient tout pour acheter cet espace, même s'il n'est pas beaucoup plus grand qu'une salle de bains, parce que l'adresse est assignée à une bonne école primaire.

Le ministère chinois de l'Éducation a décidé, pour l'an prochain, de mettre en œuvre une politique de sélection scolaire dans dix-neuf grandes villes, dont Beijing. En vertu de cette politique, les élèves sont affectés aux écoles selon l'emplacement de résidence de leur famille.

Le plan vise à endiguer la corruption liée à l'admission scolaire. Cependant, elle fait augmenter encore plus le prix des logements dans les zones à proximité des bonnes écoles.

Bien que la ville ait connu une baisse générale des ventes immobilières, le prix de ces appartements continue de grimper.

Selon le rapport, les appartements dans des immeubles de plus de 30 ans sont vendus à environ 20 000 yuans de plus que ceux dans une nouvelle collectivité moderne, puisque de nombreuses habitations anciennes sont assignées à une école primaire bien connue, tandis que les autres ne le sont pas.

Bien que le système ait été conçu pour rendre plus équitables les possibilités d'éducation, il a fait grimper en flèche le prix de l'immobilier, ce qui, en un sens, a créé une bataille de la richesse entre les parents, selon le rapport.

Un enseignant dans une école primaire, qui n'a pas été nommé dans le rapport, estime que le gouvernement n'a pas réussi à appliquer correctement l'égalité de l'éducation en Chine, puisque la réforme de l'éducation devrait se concentrer sur la formation des enseignants et l'augmentation des investissements dans l'éducation dans les régions pauvres.