La pollution de l'air et la publication des périodiques en Chine

Par : Li Zhijian |  Mots clés : pollution, air, publication, périodiques, Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 28-03-2014

TANG SHUBIAO, rédacteur en chef de La Chine au présent

Pour ce numéro, mes collègues français m'ont remis deux questions posées par des lecteurs. La première vient de Joel Ramos, un libraire français qui vit en Bretagne : « Si l'on regarde la télévision française, on dirait que la Chine ne fait rien contre la pollution. Est-ce vrai ? »

Bien sûr, ce n'est pas vrai.

Ces dernières années, la pollution de l'air est un problème particulièrement important en Chine, attirant de vives attentions de toutes parts. Les informations sur la qualité de l'air sont publiées en temps réel à la télévision et sur des applications de téléphone portable. Du gouvernement central aux autorités locales, tous les échelons du gouvernement chinois, ainsi que les entreprises et le public espèrent améliorer la qualité de l'air aussi vite que possible en établissant des lois, investissant des fonds, améliorant les technologies, économisant les énergies, réduisant les émissions, et développant les énergies propres. Juste pour 2013, la Chine a investi 5 milliards de yuans dans la lutte contre la pollution de l'air de Beijing et de Tianjin, ainsi que de la province du Hebei et des régions voisines.

Prenons Beijing pour exemple. Le 22 janvier 2014, l'organe législatif de la capitale a élaboré des règlements contre la pollution de l'air. D'ici cinq ans, le gouvernement municipal investira 200 à 300 milliards de yuans (qui seront suivis par 1 000 milliards de yuans d'investissements sociaux) pour améliorer la qualité de l'air. L'objectif de la ville est qu'en 2017, la densité moyenne des particules PM2,5 (particules fines en suspension dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) baisse d'au moins 25 % par rapport au niveau de l'année 2012. D'autres villes ont pris des mesures et fixé des objectifs similaires à Beijing.

L'article intitulé Les nouveaux progrès dans la purification de l'air dans ce numéro vous offrira plus d'informations sur les remèdes contre la pollution de l'air en Chine. Certes, parallèlement au développement de la Chine, il existe d'autres problèmes tels que la pollution des sols, la pollution des eaux et la pollution alimentaire. Nous ferons des reportages sur ces questions dans l'avenir.

La deuxième question vient de Gabrielle Roussillat, une retraitée française résidant dans la région Rhône-Alpes. Ses questions sont les suivantes : en France et dans d'autres pays européens, les magazines imprimés connaissent des problèmes financiers à cause de la concurrence avec les magazines en ligne, est-ce le même cas en Chine ? D'où viennent les fonds des magazines chinois ? Ils sont vendus par quels canaux, librairies spécialisées ou kiosques ?

Ce sont vraiment de bonnes questions professionnelles.

En Chine, l'impact des magazines en ligne sur ceux imprimés fait aussi l'objet d'attentions. Le pays compte 9 867 revues, dont la plus distribuée est Lecteurs, avec plus d'un million d'exemplaires chaque numéro. Les revues financières, économiques, scientifiques, technologiques et de mode connaissent un certain succès sur le marché et sont plus internationalisées. Les périodiques chinois à capitaux étrangers peuvent se trouver dans les librairies et kiosques chinois.

La Chine a également des revues visant à aider les lecteurs étrangers à connaître le pays. La Chine au présent fait partie de celles-là. Elle est publiée en sept langues et neuf versions papier. C'est le magazine qui est publié en le plus de langues et qui a le plus de versions en Chine. Elle est distribuée par de multiples canaux, à savoir China International Book Trading Corporation, nos partenaires aux États-Unis, au Mexique, au Pérou, en Égypte, en Turquie, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, ainsi que par notre département de distribution. Chaque numéro de la version française de La Chine au présent se vend à plus de 7 000 exemplaires en France et dans les pays francophones d'Afrique. Notre financement provient principalement des recettes de distribution et de la publicité, mais aussi de la coopération avec des organismes, d'investissements d'entreprises étrangères mais aussi du gouvernement chinois.

De nombreux magazines chinois peuvent s'adapter à l'impact d'Internet en lançant des versions en ligne. La Chine au présent possède six versions en ligne et un portail web. Elle est aussi présente sur Facebook au Mexique et en Égypte, offrant des reportages concernant la Chine aux lecteurs étrangers. Le 1er numéro de l'année 2014 de la version française a été entièrement consacré à la commémoration du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques sino-françaises. 23 articles de ce numéro spécial ont été repris 124 fois dans divers médias chinois et étrangers, ce qui signifie que les informations sur la Chine attirent l'attention du monde.

Il est clair que l'impact d'Internet est évident. Des lecteurs, surtout les jeunes, ont des habitudes de lecture différentes, préférant les médias sur Internet et les terminaux mobiles aux médias traditionnels y compris les revues imprimées. Il en résulte une baisse des ventes et de la publicité pour les derniers. Selon les statistiques, en 2012, le nombre moyen d'impressions mensuelles des périodiques chinois avait baissé de 0,67 % par rapport à celui de l'année précédente.

Vous êtes invité à envoyer vos questions à l'adresse suivante : question_reponse@163.com


 

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