Un journal exhorte à l'équilibre entre la vie privée et la transparence dans l'enregistrement immobilier
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-01-2014
Un article d'un journal chinois a demandé à ce que,dans la mise en place du système d'enregistrement immobilier en Chine,des efforts soient faits pour trouver un équilibre entre la protection de la vie privée et le droit du public de savoir.
« Il doit y avoir des restrictions sur les demandes de renseignements, pour protéger la vie privée des citoyens. Cependant, toute approche qui établit des conditions excessivement strictes et refuse les tentatives de contrôle doit être évitée », a ainsi déclaré un article publié dans l'édition du dimanche du Beijing Youth Daily et signé du commentateur du journal, Pan Hongqi.
Un responsable a annoncé samedi que la Chine va mettre en place un bureau d'enregistrement immobilier pour faciliter la réforme de la gestion des biens.
Selon lui, les autorités vont également créer une plate-forme d'enregistrement immobilier unifiée et améliorer la gestion de l'information et les services de renseignements liés à l'immobilier.
L'article du journal précise que l'immobilier constitue généralement l'essentiel des biens privés des citoyens chinois,et qu'un système unifié permettra d'obtenir des informations sur les actifs d'une personne donnée.
Bien que la réglementation stricte régissant les demandes d'information permette de bien protéger la vie privée des citoyens, il devrait être possible d'assouplir certaines restrictions, afin de faciliter les contrôles par les autorités et le droit du public de savoir quand il s'agit des actifs des responsables, qui peuvent impliquer des intérêts publics importants,a dit l'article.
Un système d'enregistrement unifié facilitera également la déclarationdesinformations personnelles des responsables,a-t-il poursuivi.
Le public chinois a été choqué par des affaires révélées par des dénonciateurs au sujet de propriétaires de nombreux biens immobiliers, comme Gong Ai'ai, alias « Grande sœur maisons » ou Cai Bin, connu sous le sobriquet de « Tonton maisons ».
L'année dernière, Cai, un ancien officier de police, a été condamné à 11 ans et demi de prison pour corruption passive après une dénonciation en ligne prétendant qu'il possédait plus de 20 logements.
Gong a quant à elle également été condamnée à trois ans de prison pour fabrication de fausses identités et de faux dossiers de résidence pour acheter des biens immobiliers.
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