Les véhicules sont bel et bien une source de pollution majeure à Beijing

Par : Li Zhijian |  Mots clés : véhicules, source, pollution, majeure, Beijing
French.china.org.cn | Mis à jour le 05-01-2014

« Certes, les instituts de recherches travaillent dans des conditions et un contexte différents. Néanmoins, les véhicules à moteur constituent une source principale de pollution atmosphérique, ce qui a été pleinement confirmé par les scientifiques », a annoncé Yu Jianhua, directeur du service de la gestion de l'environnement atmosphérique du Bureau de la protection de l'environnement de Beijing.

Selon un rapport d'étude publié récemment par l'Institut de recherche sur la physique atmosphérique de l'Académie des sciences de Chine, il existe six sources principales de microparticules PM 2,5 à Beijing, à savoir la poussière du sol, la combustion de charbon, la combustion de la biomasse, les gaz d'échappement et l'incinération des déchets, la pollution industrielle, ainsi que les aérosols inorganiques. Les combustibles fossiles, par leur combustion et leurs émissions, sont devenus la source principale de pollution aux PM2,5 à Beijing, et les gaz d'échappement y contribuent pour moins de 4%.

A la publication de ce rapport, la conclusion selon laquelle les gaz d'échappement contribuent à la pollution pour moins de 4% à Beijing fait l'objet de nombreuses polémiques sur Internet.

Le Bureau de la protection de l'environnement de Beijing a tenu une conférence de presse le 2 janvier 2014 au sujet de la qualité de l'air à Beijing en 2013. Sollicité par un journaliste de Chinanews.com durant la conférence, Yu Jianhua s'est exprimé de la sorte : « Les véhicules à moteur représentent toujours une source principale de pollution à Beijing. Cette conclusion est non seulement le résultat de nos analyses sur modèles, mais aussi du contrôle et des tests sur les polluants ».

Selon Yu Jianhua, comme le montre l'étude menée par le Centre de contrôle sur la protection de l'environnement de Beijing, la pollution atmosphérique de la ville a principalement deux origines : les émissions locales (75,5%) et les émissions extérieures (24,5%).

Et Yu Jianhua d'ajouter : « La pollution causée par les véhicules à moteur représente la part la plus importante (22,2%) des émissions locales, viennent ensuite la pollution provoquée par la combustion du charbon (16,7%), la pollution industrielle (16,3%), la pollution par la poussière (15,8%) et enfin d'autres types de pollution (4,5%). De plus, la quantité de charbon utilisée diminue d'année en année à Beijing, alors que les véhicules à moteur sont plus nombreux chaque année. Par conséquent, à l'avenir, la pollution atmosphérique à Beijing sera davantage due aux véhicules à moteur, et de moins en moins au charbon ».

Au sujet des différences entre les statistiques données par les départements gouvernementaux et celles des établissements de recherche académique, Yu Jianhua estime qu'elles peuvent résulter de différences dans le but, le moment et le lieu des recherches.

« Ce rapport révèle que les gaz d'échappement et l'incinération des déchets représentent 4% de la pollution, tandis que des institutions de recherche affirment que les véhicules à moteur sont responsables de 50% cette pollution. Les avis sont très partagés à ce sujet. Cependant, nous devons nous rendre compte que les travaux des établissements de recherche scientifique, tels que l'Université de Beijing, l'Université Tsinghua et l'Académie des sciences de Chine, ont donné des résultats similaires, à savoir que les véhicules à moteur sont responsables de 20 à 30% de la pollution atmosphérique à Beijing ».

Toujours selon Yu Jianhua, en dépit des différences de contexte et de conditions lors des travaux de recherche, le fait que les véhicules constituent une source majeure de pollution atmosphérique à Beijing a été pleinement confirmé par le milieu scientifique.

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