La zone aérienne « ne cible pas les vols civils »

Par : LIANG Chen |  Mots clés : zone aérienne, Chine, Japon
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-11-2013

Beijing a rejeté la demande du Japon de renoncer à la zone, en disant que Tokyo devrait d'abord annuler sa propre zone. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang a déclaré que la zone de la Chine ne cible pas les compagnies aériennes internationales. « Nous espérons que les compagnies aériennes des pays concernés coopèreront afin qu'il y ait plus d'ordre et de sécurité pour les vols. »

Les vols civils ont été exploités de manière sûre et normale depuis que la Chine a annoncé samedi l'établissement de la zone qui couvre ses îles Diaoyu, a dit M. Qin.

La Chine exige que l'appareil fournisse un plan de vol et son identification et qu'il maintienne un contact radio bidirectionnel pour répondre aux demandes d'identification des autorités chinoises.

M. Qin a déclaré que les compagnies aériennes de nombreux pays et régions avaient rapporté leurs plans de vol aux autorités chinoises.

Shen Jinke, porte-parole de l'armée de l'air de l'APL, a confirmé que des avions de chasse chinois avaient effectué une patrouille régulière dans la zone jeudi.

De telles patrouilles se font à des fins de défense et conformément aux pratiques internationales, a dit M. Shen.

Le porte-parole du ministère de la Défense Yang Yujun a déclaré, lors d'une conférence de presse jeudi, que Tokyo, qui a demandé à Beijing d'annuler sa zone, avait établi sa propre zone de défense aérienne en 1969.

Plus de 20 pays, dont les États- Unis et le Japon, ont mis en place de telles zones.

« S'ils veulent que la Chine annule sa zone, nous demandons alors que le Japon révoque d'abord sa propre zone. Le Japon accuse toujours les autres et entache le nom d'autres pays, mais il n'examine jamais son propre comportement », a déclaré M. Yang.

Le mois prochain, le Japon dévoilera la mise à jour de sa politique de défense à long terme qui appelle au renforcement des capacités de surveillance maritime et aérienne, en citant les menaces en provenance de la Chine.

Le Japon et la Corée du Sud ont déclaré jeudi que leurs avions militaires avaient volé dans la zone de défense aérienne de la Chine.

Deux bombardiers américains B-52 ont volé dans la zone mardi. Le ministère chinois de la Défense a déclaré que l'armée avait suivi l'ensemble du processus et constaté que les avions étaient bel et bien américains.

Gary Li, analyste chevronné au groupe-conseil IHS Aerospace, Defense and Maritime, basé à Beijing, a déclaré à Reuters qu'il ne croit pas que les avions de l'APL vont patrouiller intensivement dans la zone de défense.

« Je pense que ce sera plus une situation où la Chine va faire voler suffisamment d'avions pour faire une mise au point – quelle que soit la force, c'est toute une pression de maintenir une quelconque présence aérienne 24 heures sur 24 », a-t-il dit.

« On doit se rappeler que ce n'est pas une zone d'exclusion aérienne - La Chine n'a pas à opérer des patrouilles de grande envergure pour faire sentir sa présence. »

Selon M.Li, il croit que le radar de la défense aérienne côtière sera utilisé pour la couverture de routine de la nouvelle zone.

Les appareils – qu'ils soient des avions de surveillance ou des chasseurs - seront généralement utilisés pour des tâches plus spécifiques, a-t-il dit.

L'expert militaire Xing Hongbo a dit que les méthodes d'identification des appareils étrangers incluent également la détection technique.

« La Chine a réussi à identifier ces avions étrangers, ce qui signifie qu'elle a réalisé l'alerte précoce dans la zone » a-t-il affirmé.

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