La zone d'identification de la défense aérienne n'affectera pas la liberté de survol

L'établissement de la zone d'identification de la défense aérienne de la Chine n'affectera pas la liberté de survol de la zone des avions étrangers, ont réaffirmé dimanche des experts militaires chinois.

Les avions étrangers survolant la zone doivent seulement fournir leur plan de vol et leur nationalité, et suivre les instructions concernées, a expliqué l'expert militaire Chai Lidan.

L'établissement de la zone d'identification vise à mieux localiser et identifier les objets volants dans la zone et non à limiter leur liberté de survol, a ajouté M. Chai.

Le gouvernement chinois a publié samedi matin un communiqué annonçant l'établissement de la Zone d'Identification de la Défense aérienne en mer de Chine orientale. Il a également publié un communiqué stipulant les règles d'identification des avions et un plan de la zone.

Les experts soulignent que l'établissement de la zone est conforme aux pratiques internationales communes.

Depuis que les Etats-Unis ont créé la première zone d'identification de la défense aérienne en 1950, plus de 20 pays et régions ont établi des zones. Le Japon, qui a violemment réagi à la création de la zone d'identification de la défense aérienne de la Chine, a également établi une zone de ce type.

Suivre les instructions dans la zone permettra en réalité de renforcer la sécurité des avions survolant la mer de Chine orientale, a indiqué l'expert militaire Meng Xiangqing.

Cette zone aidera à réduire les erreurs d'appréciation militaires, à éviter les conflits aériens et à sauvegarder l'ordre et la sécurité des vols, a précisé M. Meng.

Cependant, les règles établies dans la zone ont été mal interprétées et ont fait l'objet d'un battage médiatique dans certains pays, qui font croire à leur peuple qu'"entrer dans une zone d'identification constitue un empiétement sur l'espace territorial d'un pays", et font mention de "la théorie de la menace militaire chinoise", a expliqué Xing Hongbo, un expert militaire et juridique.

Ce genre de distorsion et de battage médiatique est visiblement motivé par de mauvaises intentions, a affirmé M. Chai.