Beijing est aux prises avec le smog et cible les voitures polluantes pour nettoyer l'air
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-10-2013
Bienvenue à Beijing.
Ce slogan, utilisé pour accueillir les visiteurs durant les Jeux Olympiques 2008, a perdu de son lustre si vous avez voyagé dans la capitale au cours des derniers jours de la Fête nationale.
De jeudi à dimanche, la ville a été enveloppée du smog le plus lourd depuis des mois, et ses voisines, la municipalité de Tianjin et la province du Hebei, ne faisaient pas exception.
Lundi, l'air froid a poussé le smog au sud vers les parties centrale et méridionale de la Chine du Nord, alors que le Centre national de météorologie a continué d'émettre un avertissement de smog pour la région. « C'est complètement différent de l'automne d'or auquel je m'attendais à Beijing », a déclaré Wang Zhidong , une touriste de 37 ans originaire de Tianjin qui a visité la capitale durant le congé.
La pollution a également réduit la visibilité, ce qui a causé une congestion de la circulation sur les autoroutes et des retards de vols.
Selon le Bureau de protection de l'environnement de Beijing, le taux élevé d'humidité et l'absence de vent ont été les principales raisons ayant causé du brouillard.
Yu Jianhua, qui est responsable de la gestion de la pollution de l'air au Bureau, a déclaré que la taille de la ville et le fait qu'elle soit entourée sur trois côtés par des montagnes rendent difficile la dispersion des polluants.
Beijing a été souvent frappée par le smog au cours des dernières années. La ville a connu 14 jours de smog du 1er au 28 septembre, environ 10 de plus que la moyenne de la même période au cours des 20 dernières années, selon l'Administration de la météorologie de Chine.
Les polluants émis par les voitures sont la principale cause du smog. La consommation de charbon dans les régions voisines et les poussières provenant des chantiers de construction y contribuent également, selon le Bureau de la protection de l'environnement de Beijing.
Les émissions des voitures sont devenues une source importante de la pollution de l'air dans les grandes villes, représentant 58 % de l'oxyde d'azote, 40 % des composés organiques volatils et 22 % des particules fines dans l'air de Beijing, selon le ministère de la Protection de l'environnement.
Pour lutter contre la pollution causée par les véhicules, un haut fonctionnaire du ministère a suggéré que le gouvernement perçoive une taxe auprès des propriétaires de véhicules fortement polluants, plutôt que de donner des subventions pour éliminer ces véhicules.
Le plan exige également des grandes villes comme Beijing, Shanghai et Guangzhou de contrôler strictement le nombre de véhicules.
La Chine a été le plus gros producteur et vendeur d'automobiles du monde pendant quatre années d'affilée. Au cours de cette période, le nombre de véhicules légers a augmenté de 20 % chaque année, pour atteindre 82 millions à la fin de 2011.
Le nombre total de véhicules automobiles en Chine va atteindre 590 millions en 2050, selon une recherche de l'université Tsinghua.
Effectuer un « contrôle strict » ne signifie pas d'arrêter le développement de l'industrie, mais d'en restreindre le rythme », a déclaré M. Ding, en ajoutant que la croissance annuelle du nombre de véhicules à Beijing a été réduite de 800 000 à environ 200 000, après que le gouvernement local eut commencé à imposer une restriction à la délivrance des plaques d'immatriculation.
La capitale s'engage à maintenir le nombre de voitures privées à moins de 6 millions d'ici la fin de 2017, par rapport à plus de 5,2 millions au début de 2013.
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