La Chine rappelle aux hôpitaux l'interdiction de promouvoir les substituts de lait maternel

Les autorités sanitaires chinoises ont demandé mardi aux hôpitaux de respecter scrupuleusement la réglementation sur les substituts de lait maternel et leur a rappelé l'interdiction de promouvoir ces produits.

La Commission nationale de la santé et de la planification familiale a fait cette annonce après que des médias ont dénoncé des accords secrets entre des hôpitaux de la ville de Tianjin (nord) et des producteurs de lait en poudre infantile.

La commission a souligné dans une circulaire que les institutions médicales ne pouvaient accepter de dons, de pots-de-vin ou de bénéfices de la part de producteurs ou de vendeurs de substituts de lait maternel.

Les contrevenants feront l'objet d'une enquête et seront strictement sanctionnés en vertu de la loi. Les personnes s'adonnant à des actes de corruption seront poursuivies en justice, selon la commission.

La promotion et la publicité de substituts de lait maternel, sous quelque forme que ce soit, sont interdites dans les hôpitaux et les cliniques, stipule la circulaire, ajoutant que les hôpitaux et leurs employés ne peuvent offrir de tels produits, ni aux femmes enceintes, ni aux familles des nouveaux-nés.

Au contraire, les hôpitaux et leurs personnels doivent activement promouvoir l'allaitement et faciliter la prise de colostrum par les nouveaux-nés, indique la circulaire.