Les utilisateurs de Sina Weibo devront montrer une attestation de travail pour authentifier leur compte

Par : Vivienne |  Mots clés : Sina Weibo,Twitter,microblogging
French.china.org.cn | Mis à jour le 06-09-2013

Afin de confirmer leur identité, les utilisateurs de Sina Weibo sont désormais tenus de présenter un certificat de travail portant le sceau de leur employeur, a annoncé jeudi le fournisseur de services de microblogging.

Cette plateforme semblable à Twitter, qui comptait plus de 500 millions d'utilisateurs fin 2012, vient de rendre publique la nouvelle procédure de vérification des comptes, en notant qu'au quotidien, 70 % des demandes sont rejetées parce qu'elle ne répondent pas aux consignes.

En plus de fournir leur vrai nom, leur numéro de carte d'identité et leur numéro de téléphone, les utilisateurs qui demandent la vérification de leur identité devront également apporter la preuve de leur emploi avec le cachet de leur employeur.

Le service de nom réel, qui a débuté en 2009 et qui visait à l'origine les personnalités publiques, a été ouvert à tous les utilisateurs. Le nombre d'utilisateurs individuels vérifiés a atteint 630 000. Ceux dont l'identité est confirmée authentique ont un signe « V » à côté de leur nom d'utilisateur.

Depuis la mise en œuvre de cette politique, la procédure d'approbation des demandes est devenue plus rigoureuse au fur et à mesure que les exigences ont augmenté.

Le moment précis où la politique a pris officiellement effet est inconnu. Les appels au service des relations publiques de Sina Weibo n'avaient reçu aucune réponse jeudi.

Les messages Weibo postés par les utilisateurs individuels évoquant la vérification de travail avec un sceau remontent à février 2012.

Le service de vérification avait déjà suscité une énorme controverse en 2011, lorsqu'il a été révélé que certains employés de Weibo demandaient de l'argent pour aider les utilisateurs à passer outre la procédure de vérification.

Les utilisateurs arborant le signe « V » sont considérés comme plus dignes de confiance et peuvent attirer plus d'abonnés.

La Chine mène toujours une campagne de grande envergure pour sévir contre les rumeurs circulant en ligne. La police municipale de Beijing a arrêté deux hommes en août en les accusant de fabrication de rumeurs en ligne et de diffamation d'autrui.

La police de Beijing s'est également engagée à enquêter davantage sur les « meneurs d'opinion » qui ont contribué à diffuser de fausses informations.

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