Une publicité sulfureuse provoque un débat sur la morale
French.china.org.cn | Mis à jour le 21-08-2013

Une publicité en pleine page d'un grand journal de Guangzhou, accusée d'affront à la morale sociale, a été interrompue après avoir suscité un vif débat.
La publicité, qui prend la forme d'une lettre de femme se vantant d'une liaison extra-conjugale, mais qui fait en réalité partie de la campagne d'une marque cosmétique, a été publiée mardi dans le Southern Metropolis Daily, un journal à gros tirage dans la capitale de la province du Guangdong.
L'auteure fictive, qui signe du nom Mme Zhang, demande à l'ex-femme de M. Zhang de le laisser partir et lui donne des conseils sur la façon de trouver son propre homme idéal.
« Les hommes d'excellence appartiennent seulement aux femmes qui ont de l'allure. Je vous souhaite de vous réveiller le plus tôt possible et d'apprendre à vous présenter sous votre meilleur jour. Pour qu'il n'y ait plus de maîtresses », déclare la lettre.
Fu Yisu, responsable des relations publiques pour E-commerce Co à la Foire de Canton, a exprimé son choc : « Le journal fait-il la promotion de la réussite d'une maîtresse ? J'ai été très surprise en voyant cette publicité. Cela pose un grand défi à la morale traditionnelle. »
Cependant, Li Hu, vice-directeur général du département du marché pour le Southern Metropolis Daily, a assuré que le contenu de la publicité avait été examiné avec soin avant sa publication.
« Il s'agit d'une annonce commerciale, pour la promotion d'une marque de cosmétiques. Le contenu est conforme aux lois régissant la publicité », a-t-il précisé au China Daily.
M. Li a révélé que cette publicité faisait partie d'une série qui devait être publiée sur sept jours.
Une directrice du marketing pour le Nanfang Daily, qui administre le Southern Metropolis Daily, a déclaré sous couvert d'anonymat que la société sud-coréenne de cosmétiques concernée avait signé un contrat avec le journal pour la publication de cette série publicitaire.
« Les journaux, qui ont connu un marché atone ces deux dernières années, tentent parfois d'attirer les lecteurs et les clients en publiant des publicités controversées », a-t-elle expliqué.
Cependant, mardi soir, le Bureau provincial de l'industrie et du commerce a indiqué avoir ordonné au journal et à la société de cosmétiques de cesser la publication de la publicité pour éviter un impact social négatif.
La publicité est en violation des lois de la publicité, car elle « enfreint les bonnes conventions sociales », selon l'organisme.
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