Shanghai : quatre fonctionnaires suspendus pour une affaire de prostitution
French.china.org.cn | Mis à jour le 05-08-2013
Les trois autres fonctionnaires qui apparaissent sur la vidéo sont également des membres du tribunal.
Ni soutient qu'il n'aurait jamais suivi Zhao si ce n'était parce qu'il avait perdu son procès et qu'il avait par la suite été contraint de vendre son appartement sur la route de Huaihai pour pouvoir éponger ses dettes.
En 2008, il avait signé un contrat de 5 millions de yuans pour un projet concernant un hôtel low-cost du district de Zhabei, selon lequel il devait payer un acompte de 1,5 million de yuans et ensuite 150 000 yuans par mois jusqu'à ce que la note des travaux soit réglée.
En 2010, M. Gu, le patron d'une entreprise de décoration, a traîné Ni en justice, soutenant que le coût total des travaux avait été de 11 millions de yuans et que ce dernier n'avait payé qu'un million de yuans à la société en question.
Le tribunal a alors estimé le projet à 8,2 millions de yuans et prononcé que Ni devrait encore payer 7,2 millions de yuans à Gu.
Ni avait alors révélé que Gu et son avocat étaient parents et qu'il soupçonnait Zhao d'avoir influencé le verdict, avant de commencer à examiner le train de vie du juge.
Ni se serait rendu compte que Zhao avait de nombreuses propriétés et des relations inappropriées avec les femmes. Après avoir découvert que Zhao s'était rendu au Hengshan Resort, Ni a prétendu avoir perdu quelque chose dans l'hôtel pour avoir, le 13 juin, accès aux images des caméras de surveillance. Il dit avoir ensuite utilisé un téléphone portable, un iPad, ainsi que d'autres périphériques pour copier l'enregistrement et en mettre une version éditée sur la toile.
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