La Chine lance avec succès son vaisseau spatial habité Shenzhou-10
La Chine a lancé avec succès son 5e vaisseau spatial habité mardi après-midi, a annoncé Zhang Youxia, commandant en chef du programme spatial habité du pays.
Shenzhou-10, transporté par une fusée porteuse Longue Marche-2F, a décollé mardi à 17h38 depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, avant d'entrer en orbite.
Trois astronautes, deux hommes et une femme, sont à bord du vaisseau.
Une cérémonie pour le départ des astronautes a été organisée dans le centre quelques heures avant le lancement. Le président chinois Xi Jinping, qui est rentré dimanche de sa visite aux Etats-Unis, a assisté à la cérémonie et a présenté ses voeux de succès aux trois astronautes.
"Les membres de la mission portent le 'rêve spatial' de la nation chinoise et représentent les nobles aspirations du peuple chinois à explorer l'espace", a indiqué M. Xi. Le président a également observé le processus de lancement à Jiuquan.
Durant son voyage de 15 jours, le vaisseau spatial réalisera un amarrage automatique et un amarrage manuel avec le module laboratoire spatial Tiangong-1. Un cours sera également donné pour la première fois en direct depuis l'espace à un groupe d'élèves sur Terre.
Cette mission vise à poursuivre les tests concernant les technologies d'amarrage et celles permettant d'assurer le séjour des astronautes dans l'espace, ainsi qu'à tester de nouvelles technologies liées à la construction d'une station spatiale, a indiqué lundi Mme Wu Ping, porte-parole du programme spatial habité de la Chine, lors d'une conférence de presse.
Le module laboratoire spatial Tiangong-1 est en orbite depuis environ 620 jours et devrait rester en service encore près de trois mois.
Le module constitue pour la Chine la première étape dans l'exploitation d'une station spatiale permanente d'ici 2020, faisant du pays la 3e nation à posséder une telle station.
Nie Haisheng, commandant de l'équipage de trois membres, procède à son 2e voyage spatial. Il a indiqué que cette mission serait plus longue, avec davantage d'expériences à réaliser, que celle qu'il a menée en 2006.
"Il s'agit d'un nouveau défi caractérisé par des risques plus grands", a déclaré lundi M. Nie aux médias.
Cependant, il ne cachait pas son impatience d'entrer dans le module Tiangong-1. "Mes collègues et moi travaillerons à l'intérieur d'une maison destinée aux Chinois dans l'espace", a-t-il ajouté.
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