Crise à Hong Kong : 170 000 personnes dans des appartements minuscules
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-05-2013
À Hong Kong, plus de 170 000 personnes vivent dans des appartements subdivisés exigus, selon une étude commandée par le gouvernement, ce qui met en lumière l'ampleur de la crise du logement dans cette ville.
Des dizaines de milliers de familles et d'immigrants à faible revenu sont forcés de vivre dans de minuscules appartements subdivisés, car ils n'ont pas les moyens de s'offrir les loyers extrêmement élevés dans cette ville peuplée de 7 millions d'habitants.
Leung Chun-ying, chef de l'exécutif de Hong Kong, a promis de faire de la question du logement une « priorité ultime » en accroissant le nombre des nouveaux logements pour les habitants de Hong Kong.
Mais l'étude a montré que le problème est encore plus gros que ce qu'on avait pensé, avec quelque 171 300 personnes vivant dans 66 900 appartements subdivisés.
« Environ 30 600 de ces appartements n'ont pas d'installations de base comme les équipements de cuisine, des w.c. indépendants et l'approvisionnement en eau », a déclaré Anthony Cheung, secrétaire au transport et au logement.
L'étude a été effectuée de janvier à avril par Policy21, un organisme de sondage comprenant des universitaires de l'Université de Hong Kong.
En octobre dernier, le Département du recensement et des statistiques avait estimé que 64 900 personnes vivaient dans des appartements subdivisés, des logettes, des espaces de lit grillagés et des mezzanines qui ont habituellement 3,72 m2.
La plus petite de ces logettes coûte moins de 200 $HK (26 $US) par mois. Mais la piètre fabrication et les normes peu strictes des appartements subdivisés créent souvent des dangers structuraux, des problèmes d'hygiène et des risques d'incendie.
En 2011 un incendie qui avait commencé dans un marché en plein air a tué neuf personnes d'un appartement voisin après qu'elles se furent retrouvées emprisonnées en tentant de s'échapper de ces appartements minuscules par un labyrinthe de corridors étroits.
Le centre financier asiatique a les prix immobiliers à peu près les plus élevés du monde, en raison de l'offre limitée et de la spéculation des investisseurs.
Le gouvernement a augmenté les coûts d'achat et de revente de l'immobilier pour les acheteurs de l'extérieur afin d'essayer de refroidir la surchauffe du marché.
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