Le projet de surveillance des rues reçoit un accueil mitigé à Chongqing

« Je n'éprouve aucune crainte lorsque je vais faire des courses ou lorsque je me promène la nuit, car il y a toujours une patrouille de police qui surveille le quartier à toute heure », observe Feng Fan, une résidente de Chongqing de 27 ans.

Des réticences se sont néanmoins exprimées relativement à l'intrusion dans la vie privée que représentent les caméras et le coût qu'elles occasionnent.

« Les caméras et les patrouilles de police sont une importante force de dissuasion », reconnaît une femme prénommée Wu. « Mais le coût d'installation et d'entretien sera important. »

Le prix moyen de chaque caméra est d'environ 40 000 yuans, alors que le revenu moyen par habitant des résidents de Chongqing était inférieur à 20 000 yuans par an en 2010.

Selon le Centre de sondages sur l'opinion publique et les faits sociaux, l'indice relatif au sentiment de sécurité publique a atteint son plus haut niveau en 2010, avec 95,89 %.

« L'indice a augmenté de façon constante au cours des dernières années, ce qui reflète un plus grand sentiment de sécurité des résidents », a déclaré Wang Jun, directeur du centre, à China Daily.

Wang a expliqué que l'étude avait été conduite auprès de 30 000 personnes choisies au hasard, mais qui résident dans la ville depuis plus d'un an.

Chongqing a lancé une campagne pour améliorer la qualité de vie des résidents en 2008. Les cinq buts de cette campagne étaient de faire de la ville un meilleur lieu de vie, de construire un système de transport efficace, d'accroître la superficie de la forêt, d'abaisser le taux de criminalité, d'améliorer les normes en matière de sécurité du travail et de créer un environnement de vie plus sain.