Le Président Xi Jinping évoque ses lectures préférées

Le Don paisible de Mikhaïl Cholokhov (G) et Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway

Le 15 octobre, à l'occasion d'un colloque sur la littérature et les arts organisé à Beijing, le Président Xi Jinping a réitéré son amour de la lecture, en particulier des romans classiques.

M. Xi a présidé l'événement, qui a réuni certains des meilleurs écrivains, danseurs, musiciens et autres artistes du pays.

Le président a prononcé un discours appelant les artistes de créer des œuvres exceptionnelles d'un point de vue artistique, ainsi que porteuses d'inspiration morale, et s'est entretenu avec les participants.

Il a rappelé son amour de la lecture lorsqu'il vivait comme zhiqing, un nom qui désigne les jeunes urbains instruits partis à la campagne pour répondre à l'appel de Mao Zedong d'être rééduqués par les paysans, durant la Révolution culturelle (1966-1976).

M. Xi a indiqué qu'il s'était senti chanceux lorsqu'il avait aidé un chauffeur à transporter des livres confisqués d'une bibliothèque et qu'il avait pu garder tous ceux qu'il voulait.

Les médias chinois ont cité le président disant aux participants au colloque qu'il avait lu toute la littérature classique qu'il avait pu obtenir à l'époque.

Il a même parcouru 30 km à pied pour emprunter Faust à un autre zhiqing, puis la même distance pour retourner chez lui.

En évoquant la littérature russe, M. Xi a observé que l'écriture de Dostoïevski était très profonde, mais qu'il lui préférait l'œuvre très vaste de Léon Tolstoï.

Le président a indiqué avoir particulièrement aimé lire Guerre et Paix de Tolstoï, Un héros de notre temps de Mikhaïl Lermontov, ainsi que Le Don paisible de Mikhaïl Cholokhov.

Il a déclaré que ce livre contenait une description très détaillée de la transformation des époques et de la nature humaine.

M. Xi s'est également dit inspiré par Jean Valjean dans Les Misérables de Victor Hugo.

Il a aussi révélé s'être rendu sur le lieu où Ernest Hemingway a écrit Le vieil homme et la mer au cours de son premier voyage à Cuba et le bar que l'auteur fréquentait durant son deuxième voyage.

Bien que ces voyages aient eu lieu à 10 ans d'intervalle, la mer et le ciel étaient restés aussi vastes, a-t-il déclaré.