Le Dalaï Lama souhaite-t-il le dialogue ?
Résoudre la question de l'avenir personnel du Dalaï Lama à travers les négociations traduit la clémence du gouvernement chinois à son égard. Le principe du gouvernement central sur les contacts et discussions avec celui-ci est clair : Premièrement, le gouvernement central ne dialogue qu'avec le représentant privé du Dalaï Lama, mais pas le soi-disant « gouvernement en exil » qui est une continuation des forces rebelles de 1959 et qui est donc illégal ; deuxièmement, les négociations ne porteront que sur la question de l'avenir personnel du Dalaï Lama, sujet qui ne sera possible que lorsqu'il aura abandonné sa position pro-indépendantiste, et arrêté ses activités sécessionnistes ; ce ne sont pas les négociations sur « la question du Tibet » et il n'existe pas une telle question. Les contacts et discussions avec le Dalaï Lama relèvent purement des affaires intérieures, et la Chine s'oppose à toute ingérence dans ses affaires intérieures par quiconque ou sous aucun prétexte. Les responsables des services concernés du gouvernement central ont déjà clairement exposé ces principes aux représentants privés du Dalaï Lama, et ces principes demeureront immuables.
Toutefois, estimant qu'elle est soutenue par l'administration américaine, la clique du Dalaï Lama a ouvertement lancé des défis à ces deux principes. Le 12 juillet, dans une interview exclusive accordée à la presse américaine, quant il a parlé de la question de contacts et discussions avec le gouvernement central, le Dalaï Lama a prétendu publiquement : « Pour moi-même, je n'y participerai certainement pas, je n'en assumerai plus la responsabilité. » Le nouveau chef du « gouvernement en exil » l'a applaudi en disant : « Si Beijing veut seulement dialoguer avec des envoyés spéciaux du Dalaï Lama, je peux alors les envoyer à Beijing », comme s'il avait vraiment pris les fonctions du Dalaï Lama.
Lors du même séminaire tenu à Washington DC, quant il a abordé la question des contacts et discussions, le Dalaï Lama a prétendu : « La question du Tibet n'est pas un problème personnel du Dalaï Lama, mais elle concerne le bien-être, les intérêts et la liberté des six millions de Tibétains. Si la partie chinoise ne peut pas faire face à la question du Tibet, il n'est pas nécessaire de parler du retour personnel du Dalaï Lama [en Chine]. Quant à mon avenir personnel, je n'ai jamais demandé quoi que ce soit au gouvernement central et jamais je ne le ferai ». Le nouveau chef du « gouvernement en exil » a affirmé à plusieurs reprises qu'il aimerait négocier avec le gouvernement central sur son « Mémorandum sur l'autonomie réelle pour tous les Tibétains ». Dès son lancement, ce mémorandum qui vise à l'« indépendance du Tibet » a été rejeté par le représentant du gouvernement central.
Cette farce montée par le Dalaï Lama et ses partisans montrent clairement que leur position est totalement et directement contraire à celle du gouvernement central. Ils ne souhaitent pas sincèrement mener des contacts et discussions et, en effet, ils en ont déjà exclu la possibilité. Une chose est certaine : si il y a des contacts et discussions à l'avenir, il y a seulement une possibilité : le Dalaï Lama devra se rapprocher de la position du gouvernement central ; l'inverse ne se produira jamais.
La rencontre du président américain avec le Dalaï Lama, le chef de la clique sécessionniste, a non seulement contredit totalement la déclaration de l'administration américaine - « Le Tibet fait partie de la République populaire de Chine » - mais alimenté aussi les illusions du Dalaï Lama, et l'a encouragé à empêcher encore un peu plus les contacts et discussions. Effectivement, grâce à l'« aide » des Etats-Unis, le Dalaï Lama, âgé de 76 ans, est de plus en plus loin de son retour dans sa région natale.
|