La production de riz précoce a diminué de plus de 2 millions de tonnes en Chine

Le Bureau national des statistiques (BNS) de Chine a constaté le 26 août que la production de riz précoce du pays s’était établie à 26,27 millions de tonnes, soit une baisse de 2,325 millions de tonnes (ou de 8,1%) par rapport à la même période en 2018.

Ceci pourrait s’expliquer par la réduction de la surface cultivée ainsi que par la baisse de la production unitaire, a indiqué Huang Bingxin, analyste à la division rurale du BNS.

Selon M. Huang, la surface cultivée de riz précoce a été réduite à 4,45 millions d’hectares, soit une diminution de 341 300 hectares (ou de 7,1%) par rapport à 2018. Cela a entraîné une diminution de 2,037 millions de tonnes, représentant 87,6% de la baisse totale de la production.

La réduction de la surface cultivée s’explique d’abord par une volonté de remplacer des cultures de riz précoce par celles d’autres types de riz ou de plantes plus rentables, mais aussi par l’insuffisance de main d’œuvre rurale ainsi que par le mauvais temps à la saison des semis dans les provinces du Hunan, du Jiangxi et du Guangdong.

En outre, la production unitaire moyenne a diminué de 64,8 kg pour atteindre 5,9 tonnes par hectare, soit une baisse de 1,1% par rapport à 2018, bien qu’il s’agisse toujours de la deuxième plus haute production unitaire de l’histoire. Cela a causé une chute de la production de 288 000 tonnes, représentant les 12,4% restants de la baisse totale de la production.

La diminution de la production unitaire s’explique principalement par le mauvais temps aux saisons de la croissance du riz, de la formation des grains et de la récolte. Dans certaines régions, des cultures ont été frappées par des intempéries telles que des tempêtes ou des inondations. La qualité du riz précoce a ainsi également chuté.

Cependant, la diminution de la production de riz précoce n’aura pas de fort impact sur la production céréalière de l’année, d’autant qu’elle n’en représente qu’environ 4%, a affirmé M. Huang.