L'organe suprême de planification économique de la Chine a déclaré mardi que le pays ne recourrait pas à des politiques de relance "fleuves" dans sa quête d'un développement de haute qualité.
Meng Wei, porte-parole de la Commission nationale du développement et de la réforme, a fait cette remarque suite aux données de lundi montrant que l'économie a progressé de 6,2% au deuxième trimestre de l'année, contre 6,4% au premier trimestre.
Face à un environnement complexe, tant en Chine qu'à l'étranger, le pays s'attachera à assurer un développement de haute qualité et à stimuler la vitalité du marché grâce à des réformes axées sur le marché et à une plus grande ouverture, a déclaré Mme. Meng.
Il stimulera également la consommation intérieure et favorisera de nouveaux moteurs de croissance grâce à l'innovation et à la modernisation industrielle.
Elle a réitéré l'engagement du gouvernement de ne pas mettre en place des politiques de relance "fleuves", mais de s'efforcer d'éviter les risques cachés de la dette des gouvernements locaux.
Le gouvernement fera avancer la construction de grands projets et stimulera les investissements du secteur privé, a-t-elle ajouté.
Selon elle, le gouvernement améliorera la coordination et la mise en œuvre des politiques pour s'assurer que l'économie reste dans une fourchette raisonnable.
Pour soutenir les maillons faibles tels que les services publics et les infrastructures, la commission a approuvé l'émission d'obligations d'entreprises d'une valeur de 364,72 milliards de yuans (53,09 milliards de dollars) au premier semestre 2019, en hausse de 131% par rapport à l'année précédente.
La porte-parole a déclaré que le pays continuerait d'encourager l'émission d'obligations d'entreprises et de leur faire jouer un rôle plus important dans le soutien de l'économie réelle.
