Les entreprises chinoises apportent leurs contributions à l'Afrique (expert)

La communauté internationale reconnaît que la Chine joue un rôle actif dans la promotion du développement de l'Afrique, en particulier via les actions des entreprises chinoises dans le continent, a-t-on appris d'un expert chinois.

Aujourd'hui, le développement de l'Afrique est de plus en plus restreint à cause de ses infrastructures limitées, et la ligne de chemin de fer Nairobi-Mombasa, ainsi que le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti achevé en 2016, apporteront un soutien important au développement de l'Afrique de l'Est, a indiqué Li Xiaoyun, président de China International Development Research Network, ajoutant que la coopération entre la Chine et l'Afrique se concentrait sur le développement à long terme.

Fin mai, le Kenya a connu la mise en service de la ligne de chemin de fer Nairobi-Mombasa, financée et construite par la Chine. Le président kenyan, Uhuru Kenyatta, a déclaré lors de la cérémonie de lancement, qu'il s'agissait d'un moment historique.

Dans les années 1970, la Chine a contribué à la construction d'une ligne de chemin de fer de 1.860 kilomètres reliant la Zambie à la Tanzanie, jouant un rôle important dans l'indépendance et le développement des pays d'Afrique du Sud, a rappelé M. Li dans un article publié dans Global Times.

En 2016, le commerce bilatéral entre la Chine et les pays africains a atteint 149,2 milliards de dollars, faisant de la Chine le partenaire commercial le plus important de l'Afrique pour la huitième année consécutive, a indiqué l'expert.

Au premier trimestre de cette année, la valeur commerciale entre la Chine et les pays africains a augmenté de 16,8% en glissement annuel. A ce jour, les investissements chinois en Afrique ont dépassé 100 milliards de dollars, alors que plus de 3.100 entreprises chinoises ont lancé leurs opérations ou investi dans le continent, selon M. Li.

Au cours des dernières années, les investissements directs de la Chine en Afrique sont progressivement passés du secteur à forte intensité de ressources, vers une diversité de secteurs. Les secteurs, dont la finance, les énergies nouvelles, l'agriculture, la fabrication, les infrastructures ou les télécommunications, sont devenus de nouveaux domaines favorisés par les investissements, a poursuivi M. Li.

Par exemple, un groupe chinois spécialiste de la fabrication de chaussures, a investi en Ethiopie, créant 6.000 emplois locaux. Ces entreprises ont respecté les lois du pays en matière de fiscalité et le droit du travail, leur permettant d'obtenir des recettes fiscales considérables, de créer des emplois pour la population locale, et de remplir activement leur responsabilité sociale, a-t-il noté.

En fait, au cours des trois dernières décennies, les entreprises chinoises ont appris de leurs expériences, lors de leur développement mondial, en suivant les normes internationales en matière d'environnement et d'emploi, a poursuivi M. Li.

Celui-ci a exhorté les entreprises chinoises, en particulier les entreprises privées, à renforcer leur communication avec les ambassades et les représentants des entreprises locales avant de s'implanter en Afrique, afin d'apprendre les "choses essentielles", au sujet des systèmes d'imposition, des lois sur le droit du travail ou la protection de l'environnement.

S'il y a des problèmes de coopération avec les entreprises locales concernant la langue, ou en cas de non respect des lois du pays, les entreprises chinoises doivent faire face à ces questions et améliorer leur travail, a indiqué M. Li, ajoutant que "c'est seulement ainsi que la coopération sino-africaine pourra être approfondie, en favorisant les avantages mutuels".