La BAII est positive pour le développement des infrastructures en Asie (gouverneur de la Banque du Japon)

Le gouverneur de la Banque du Japon (BJ), Haruhiko Kuroda, a affirmé que la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), une initiative chinoise attirant des membres d'Asie et d'ailleurs, est positive pour le développement des infrastructures en Asie.

M. Kuroda, ancien directeur de la Banque asiatique de développement (BAD), a récemment déclaré qu'en termes de développement des infrastructures en Asie, il y avait de la place pour d'autres institutions que la BAD et la Banque mondiale.

"Il est simplement impossible pour la BAD et la Banque mondiale de combler les besoins pour le développement des infrastructures en Asie", a-t-il indiqué à Yokohama mardi.

Il a également souligné que la concurrence entre plusieurs acteurs était positive pour le développement des infrastructures et la croissance économique.

M. Kuroda s'exprimait lors d'une rencontre entre think tanks organisée par l'Institut de la BAD, avant la 50e réunion annuelle de la banque, qui se tiendra plus tard dans la semaine.

67 Etats et régions sont aujourd'hui membres de la BAD, qui aide depuis longtemps les pays en développement à mener des projets en proposant des prêts.

La BAII compte déjà 70 membres - ni le Japon, ni les Etats-Unis - et s'efforce de faire des progrès significatifs dans le développement des projets d'infrastructures dans la région.

Le gouverneur de la BJ a également appelé les législateurs à s'assurer que les familles et les entreprises ont accès à des services financiers, affirmant que c'est un facteur clé de la lutte contre la pauvreté en Asie.

Selon lui, il est essentiel d'éliminer les barrières freinant l'inclusion financière pour réduire la pauvreté.

M. Kuroda a ajouté que les technologies de l'information et de la communication continueront de jouer un rôle majeur dans le développement de l'Asie, permettant d'étendre les mécanismes d'inclusion financière.

La croissance économique en Asie, particulièrement dans les 50 dernières années, a été essentielle pour réduire la pauvreté, a insisté l'ancien directeur de la BAD. Fin