Les faits confirment le succès des nouvelles Routes de la soie
Des faits concrets attestent que les accomplissements de l'initiative des nouvelles Routes de la soie terrestre et maritime ont été meilleurs que prévus au cours des trois dernières années, a indiqué Shen Danyang, le porte-parole du ministère du Commerce.
Depuis que le président Xi Jinping a proposé pour la première fois cette initiative en 2013, le volume commercial entre la Chine et les économies bordant ces nouvelles Routes de la soie a atteint les 3000 milliards de dollars (2826 milliards d'euros). Par ailleurs, le total des investissements a atteint les 50 milliards de dollars et la valeur des contrats nouvellement signés a dépassé les 304,5 milliards de dollars.
La Chine a également signé quelque 50 accords de coopération au niveau gouvernemental avec ces économies et établi 56 zones de coopération économique et commerciale.
Shen Danyang a fait ces remarques lundi lors d'une conférence de presse, à l'occasion de la publication par l'entreprise basée à Beijing China Bond Rating et l'Académie des sciences sociales de Chine (ASSC) d'un livre bleu sur les investissements et les risques extérieurs, qui met cette année l'accent sur une présentation des investissements à l'étranger dans les pays et les régions bordant les nouvelles Routes de la soie.
D'après ce rapport annuel, les investissements extérieurs de la Chine dans ces régions devraient maintenir une forte croissance pour cette année, avec des capitaux investis principalement dans les secteurs qui répondent à la demande de développement socioéconomique des pays et régions destinataires.
Depuis 2015, l'énergie, les transports et les technologies de l'information sont les trois domaines attirant le plus les investisseurs chinois, dont la majorité provient de Beijing et Shanghai, ainsi que des provinces du Guangdong et du Zhejiang.
Le rapport indique que les trois principales destinations recevant la majorité des investissements se situent en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Asie du Sud.
Sur les deux principaux modes utilisés, les niveaux moyens d'investissements dans les projets par fusion et acquisition apparaissent plus importants que les investissements de création de capacités (greenfield investment). Ces derniers se réfèrent à une forme d'investissement direct étranger, dans lequel une société mère établit ses activités dans un pays étranger à partir de zéro.
Cependant, lorsqu'elles recherchent des opportunités d'investissement transfrontalier, les entreprises chinoises peuvent être davantage exposées à des obstacles culturels et juridiques plus importants.
Les risques dans les pays hôtes, comme les changements de politiques locales et les fluctuations des taux de change, jouent un rôle décisif dans le développement durable et la rentabilité des investisseurs, a déclaré Feng Guanghua, PDG de China Bond Rating, lors de la conférence de presse.
Malgré tout, les entreprises chinoises atteindront leurs objectifs d'investissement à l'étranger en réalisant une enquête préliminaire approfondie sur le terrain et en adoptant une gestion prudente des risques.
« Les entreprises chinoises doivent réunir leurs forces dans leur développement à l'étranger et renforcer leurs avantages respectifs. Elles doivent se tenir à l'écart d'une concurrence vicieuse », a-t-il ajouté, se référant à une précédente frénésie des investissements.
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