Boeing disparu : nouvelle version des derniers mots, les recherches continuent

Par : Yann |  Mots clés : Boeing disparu, MH370, Malaysia Airlines
French.china.org.cn | Mis à jour le 01-04-2014

Un moine bouddhiste réconforte un parent d'un passager chinois qui était à bord du vol MH370 de Malaysia Airlines, après avoir récité des prières dans un temple bouddhiste de Petaling Jaya en Malaisie. Hier, plusieurs dizaines de proches des passagers chinois se sont rendus dans le temple à proximité de Kuala Lumpur afin de prier pour les personnes disparues.

Selon un communiqué du ministère des Transports malaisien hier, la dernière communication entre la tour de contrôle et le cockpit du vol MH370 de Malaysia Airlines a été enregistrée à 1h19 et les derniers mots envoyés par les pilotes sont « Bonne nuit, Malaysia (Airlines) trois sept zéro ».

Le ministère a par ailleurs précisé que les autorités malaisiennes cherchaient toujours à déterminer si les derniers mots du cockpit avaient été prononcés par le pilote ou le copilote.

Le ministère des Transports a donné pour consignes à l'équipe chargée de l'enquête de publier la transcription entière de cette communication lors de la prochaine réunion avec les proches des passagers.

Dans des rapports précédents, il avait été indiqué que les derniers mots envoyés par le cockpit étaient « Eh bien, bonne nuit », et la compagnie avait alors indiqué que les résultats de l'enquête initiale portaient à croire que ces mots avaient été prononcés par le copilote Fariq Abdul Hamid.

Par ailleurs, le Premier ministre malaisien Najib Razak devrait prochainement se rendre en Australie afin de témoigner de la course contre la montre pour localiser l'endroit du crash.

Les navires et les avions déployés par sept pays ont examiné durant toute une journée encore une vaste superficie de mer loin au large de l'Australie, mais la chasse aux débris qui permettraient de prouver que l'avion s'est bel et bien écrasé dans l'océan Indien est une fois de plus restée vaine hier, plus de trois semaines après l'incident.

« Le Premier ministre, qui se rendra à Perth mercredi, sera pleinement informé de la manière dont sont conduites les opérations et discutera probablement des chances de retrouver l'appareil », a annoncé le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein aux journalistes de Kuala Lumpur.

Les experts mettent quant à eux en garde sur la nécessité de mettre la main sur des débris dans les jours qui viennent, afin de rétrécir la zone de recherche et de rendre possible l'utilisation du détecteur de boîtes noires de la marine américaine, un hydrophone remorqué (TPL).

La marine a réaffirmé hier que « sans confirmation de la présence de débris, il sera pratiquement impossible d'utiliser efficacement le TPL, dès lors que la boîte noire émet un signal sur une portée limitée à environ un mile ».

Le Premier ministre australien Tony Abbott a toutefois assuré qu'il ne fixerait aucune limite de temps pour la recherche d'indices sur le sort de l'avion disparu.

« Nous le devons aux familles, à tous ceux qui prennent l'avion, aux gouvernements inquiets qui comptaient des ressortissants dans l'appareil, et au monde en général, sidéré par ce mystère depuis trois semaines maintenant », a-t-il précisé.

Le Boeing 777 transportant 239 passagers a disparu sans laisser de traces le 8 mars 2014 alors qu'il faisait route de Kuala Lumpur vers Beijing.

Les familles des passagers chinois accusent les autorités malaisiennes d'incompétence et de supercherie dans cette affaire de disparition jugée « sans précédent » par la Malaisie.

Plus d'une douzaine de parents chinois ont maintenu la pression sur le gouvernement local après une séance de prières dans un temple bouddhiste près de Kuala Lumpur. Ils sont arrivés ce week-end en Malaisie avec un groupe d'environ trente personnes pour exiger des réponses aux autorités.

« Nous ne pardonnerons jamais ceux qui blessent nos familles, dissimulent la vérité et retardent les missions de secours », a déclaré le porte-parole du groupe, Jiang Hui, devant les journalistes, réitérant les soupçons déjà émis par plusieurs proches de victimes.

La Chine appelle quant à elle à davantage de transparence dans l'enquête.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme
Retournez en haut de la page