Le lait Fonterra ne contenait pas de bactérie du botulisme
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-08-2013
Le ministère des Industries primaires de Nouvelle-Zélande a annoncé mercredi que la bactérie découverte dans les protéines de petit-lait de la coopérative laitière Fonterra était en réalité la clostridium sporogenes, et non la bactérie clostridium botulinum.
« Il n'y a aucun problème sanitaire associé à la clostridium sporogenes, bien qu'un niveau élevé de certains types de cette bactérie peut gâter la nourriture », ont assuré les autorités néo-zélandaises.
Les tests réalisés en Australie au mois de mars sur du concentré de protéines de lactosérum produit en mai de l'année dernière avaient révélé que la bactérie clostridium n'était pas forcément une bactérie clostridium botulinum, qui est elle potentiellement toxique, souligne le ministère.
Pourtant, d'autres analyses réalisées en Nouvelle-Zélande avaient « confirmé par présomption » le 31 juillet qu'il s'agissait bien de la clostridium botulinum.
Scott Gallacher, le directeur général par intérim du ministère, a indiqué que lorsque les autorités ont été informées de l'incident par Fonterra le 2 août, elles ont opté pour une approche préventive en demandant que des examens supplémentaires soient réalisés en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. Or, « tous les résultats qui nous sont revenus se sont révélés négatifs pour la bactérie du botulisme ».
« Même si la bactérie clostridium sporogenes ne présente aucune menace pour la santé, elle n'a pas sa place dans des produits laitiers », estime l'ancien directeur de l'Association des produits laitiers de Chine Wang Dingmian, cité par le Global Times, qui ajoute que Fonterra a pris la bonne décision en rappelant ses produits à l'usine.
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