Yang Yiben, membre du Comité national de la CCPPC et maire adjointe de Lijiang
Le 9 mars, la 3e session de la XIe APN et la 3e session du XIe Comité national de la CCPPC se poursuivent à Beijing. À l'issue de sa présence lors de la 2e réunion collective, Yang Yiben, membre du Comité national de la CCPPC et maire adjointe de Lijiang, ville touristique dans la province du Yunnan, a répondu aux questions des journalistes sur l'éducation dans le Yunnan.
D'après Yang Yiben, la déscolarisation dans les régions des minorités ethniques de la province du Yunnan a été endiguée grâce au principe d'allocation bénéficiant aux enfants scolarisés. Cependant, durant ces dernières années, de nouvelles situations ont continué de provoquer la déscolarisation dans certaines zones.
La première raison : La pression de trouver un emploi. Dans la plupart des familles pauvres, tous les membres économisent pour faire entrer leurs enfants à l'université. Cependant, il est difficile pour ces diplômés de trouver un emploi, ainsi les parents considèrent que l'enseignement est inutile.
La deuxième raison : Actuellement, la mise en vigueur du principe gouvernemental de fermeture des petites écoles de moins de 300 élèves ne correspond pas à la situation réelle de l'éducation dans les régions des minorités ethniques.
" 96 % de la superficie du Yunnan est couverte de montagnes, avec des habitants répartis de façon dispersée. Dans un village de près de dix mille habitants, le nombre d'écoliers n'est que d'une centaine. Par conséquent, plusieurs écoles ont dû être fermées selon ce principe. Beaucoup d'écoles ont été construites à l'aide des fonds collectées auprès de la société. Elles sont d'ailleurs les meilleures constructions des villages, et ne pas les utiliser relève du gaspillage ", soupire Mme la maire.
À cause de la fermeture de l'école dans leur propre village, les écoliers doivent marcher à travers les montagnes sur une cinquantaine kilomètres. Certains écoliers sont obligés de se loger à l'école. " Comme leurs maisons se situent très loin de l'école, les parents s'inquiètent que leurs enfants ne soient pas autonomes. Ils choisissent ainsi de les déscolariser ", explique Mme Yang.
Elle appelle le gouvernement à prendre des mesures en fonction des conditions locales pour résoudre les problèmes de l'éducation dans les régions des minorités ethniques.
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