Le 7 mars, la 3e session de la XIe APN et la 3e session de la XIe CCPPC se poursuivent à Beijing. Selon le programme, la conférence de presse sur les politiques diplomatiques et les relations extérieures s'est déroulée au Grand Palais du Peuple ce matin, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi a répondu aux questions des journalistes

En réponse à une question sur la relation sino-européenne posée par un journaliste d'une station de télévision française, M. Yang a déclaré : « la Chine attache non seulement de l'importance à ses relations avec l'Union européenne dans son ensemble, mais également avec chacun des États membres de l'UE. »

En tant que membre important de l'UE, la France et sa relation avec la Chine attirent l'attention du public dans les deux pays. Avant les deux sessions annuelles, China.org a interviewé une journaliste et des officiels français en Chine concernant leurs avis sur la relation sino-française.

Hervé Ladsous, ambassadeur de France en Chine

« Je pense que la relation sino-française se porte très bien. Nous aurons deux visites d'État croisées cette année. La relation entre nos deux pays va dans le bon sens », a assuré M. Hervé Ladsous.

Caroline Puel, correspondante du magazine le Point en Chine

« J'étais très heureuse de voir que pendant toutes ces années la France bénéficiait d'une image très favorable en Chine, et j'étais vraiment très triste de voir la destruction en quelques jours de tout ce travail collectif de Chinois et de Français qui y avaient cru pendant tant d'années. C'était très démoralisant en 2008. Maintenant je pense qu'au niveau politique, il y a une véritable prise de conscience ; en Chine comme en France, de la nécessité de reconstruire et de maintenir une bonne relation », a déclaré Caroline Puel.

Renaud de Spens : ancien attaché de presse de l'ambassade de France en Chine

« En comparant avec les échanges officiels et politiques, je pense que les échanges populaires et culturels sont plus importants et nécessaires pour reconstruire la relation sino-française d'aujourd'hui », a souligné Renaud de Spens.