Yang Jiechi, ministre chinois des Affaires étrangères, a donné une conférence de presse le 12 mars à 10H00 au Palais du peuple de Beijing. A cette occasion, il a répondu aux questions des journalistes à propos de la diplomatie chinoise et des problèmes internationaux. China.org.cn a couvert cet événement en direct.

Concernant la question sur la coopération sino-africaine, le ministre chinois des Affaires étrangères a exposé ses points de vue.

Yang Jiechi a, dans un premier temps, évoqué l'amitié sino-africaine. Selon lui, l'amitié existant entre la Chine et le peuple africain est sincère et remonte à de nombreuses années. Leurs intérêts réciproques sont certes importants mais leur amitié l'est plus encore. Si un pays ne se préoccupe que de ses intérêts individuels et ne noue pas de relations amicales, il se retrouvera très vite seul. La Chine compte beaucoup d'amis en Afrique. Nous considérons également les pays africains comme nos amis et nous nous consacrons au développement du nouveau partenariat stratégique sino-africain. Les relations sino-africaines reposent sur des principes tels que la sincérité et l'amitié, l'égalité, le soutien mutuel ou bien encore le développement commun.

Dans un deuxième temps, il a évoqué la nature de la coopération sino-africaine. Les pays africains ont le droit, selon leur propre volonté, de choisir leurs collaborateurs, de lancer des coopérations, de transformer leur supériorité de ressources en développement et de faire de richesses potentielles des réalités. Il est évident que, d'une manière générale, les pays et peuples africains accueillent favorablement les projets de collaboration avec la Chine. Si quelqu'un souhaite faire des commentaires en la matière, il doit en priorité respecter la volonté et l'opinion du peuple africain. Cela n'a pas toujours été le cas dans le passé.    

Les coopérations sino-africaines ont non seulement contribué au développement de l'Afrique mais ont également attiré l'attention et l'intérêt de nombreux autres pays sur ce continent. J'ai entendu dire que le peuple africain en était très satisfait, a conclu M. Yang.