Un glorieux parcours de cinq ans

Par : Yann |  Mots clés : PCC
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-10-2017


 

Le 1er avril 2017, la zone pilote de libre-échange dans le Zhejiang.

 

Le Comité central du Parti communiste chinois (PCC), avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant, à l'issue du XVIIIe Congrès du PCC en 2012, conduit le peuple chinois depuis déjà cinq ans. Face à une situation complexe et changeante, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières, la Chine a su maîtriser avec justesse la réorientation de son économie en accord avec le cours de l'histoire, en tenant compte des cycles longs de l'économie et de la conjoncture politico-économique mondiale. Elle s'est ainsi dotée d'un cadre politique plus systémique et perfectionné, tout en maintenant son économie à un rythme de croissance moyennement rapide et en orientant son développement vers le haut et le milieu de gamme. Dans le domaine de l'ouverture et de la coopération internationale, la Chine a franchi une nouvelle étape, en lançant un nouveau concept de gouvernance mondiale et d'autres initiatives majeures qui ont permis d'accroître son influence internationale. Les diverses entreprises sont aujourd'hui en passe d'être amorcées.

 

Franche réussite au niveau socio-économique

 

Sur la base des réalisations majeures obtenues en matière de développement depuis la fondation de la Chine nouvelle, et en particulier depuis la réforme et l'ouverture, le Comité central du PCC, avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant, a jugé que le développement économique chinois est entré dans une phase de nouvelle normalité. Des mesures concrètes ont été mises en place pour accompagner la croissance chinoise dans son passage d'un rythme rapide à un rythme moyennement rapide. La structure économique fait continuellement l'objet de réajustements et d'optimisations. Le développement se tourne vers l'innovation comme force motrice. Parallèlement, un cadre politique, guidé par un nouveau concept de développement et centré sur la réforme structurelle du côté de l'offre, a pris forme.

 

Lors de la cinquième session plénière du XVIIIe Comité central du PCC, un nouveau concept visant à un développement innovant, coordonné, écologique, ouvert et partagé a été proposé. De cette idée a émergé une ligne directrice, qui appelle à la promotion de la réforme structurelle du côté de l'offre, dans le but d'améliorer la qualité et l'efficacité du système d'offre, ainsi que de renforcer la dynamique de croissance durable de l'économie. Dans le même temps, l'économie chinoise progresse à pas sûr tout en maintenant son cap. La croissance est régulière, les chiffres de l'emploi continuent à augmenter, les prix restent stables dans l'ensemble, la balance des paiements s'améliore, la structure économique se voit optimisée et le modèle de développement est en pleine transition. Sans cesse, des percées sont réalisées et engendrent de nouvelles dynamiques de développement économique.

 

Au cours de ces cinq années, l'emploi et les prix ont manifesté une grande stabilité. De 2013 à 2016, le nombre de postes créés chaque année en milieu urbain s'est maintenu au-dessus de 13 millions, alors que le taux de chômage (selon une enquête menée dans 31 grandes villes) s'établissait avec constance autour de 5 %. La tendance à la hausse des prix est restée tempérée : de 2013 à 2016, les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 2 % chaque année. Selon les statistiques, de 2013 à 2016, le PIB chinois s'est accru en moyenne de 7,2 % annuellement, soit une croissance moyenne plus importante que celle affichée dans le monde entier (à 2,5 %) et que celle enregistrée par les entités économiques en développement (à 4 %) sur la même période.

 

Entre-temps, l'économie chinoise en général s'est considérablement fortifiée. En 2016, le PIB a atteint 74 000 milliards de yuans, soit 1,32 fois celui de 2012 en valeur à prix constants, alors que les recettes du budget public général ont totalisé près de 16 000 milliards de yuans, soit 1,36 fois celle de 2012. Le PIB chinois de 2016 pesait l'équivalent de 11 200 milliards de dollars, soit environ 15 % de l'économie mondiale (un pourcentage supérieur de trois points par rapport à 2012), demeurant sans conteste à la deuxième place du classement mondial en termes de volume global. De 2013 à 2016, le taux moyen de contribution de la Chine à la croissance économique mondiale a dépassé 30 %, soit plus que le taux cumulé des États-Unis, de la zone Euro et du Japon, ce qui lui a valu de se hisser au sommet du classement mondial. Ainsi, la Chine reste une source de croissance et une ancre de stabilité pour l'économie mondiale.

 

Comme le montrent les faits, le Comité central du PCC formée à l'issue du XVIIIe Congrès national du PCC examine d'un œil scientifique la tendance actuelle que suivent le monde et la Chine. Elle applique intégralement son nouveau concept de développement, en stimulant avec énergie le développement socio-économique et en l'orientant vers une meilleure qualité, une plus grande efficacité et un modèle plus équitable et durable.

 

Approfondie dans tous les domaines, la réforme a pris une tournure toute nouvelle, caractérisée par des efforts tous azimuts, des percées dans divers domaines et des progrès en profondeur. La Chine renforce la primauté du droit sur tous les plans, avec comme résultat une compétence accrue en matière de direction et de gouvernance de l'État en vertu de la loi. Elle promeut l'édification d'une civilisation écologique, en faisant un grand pas en avant dans la construction d'une belle Chine. Elle s'attelle à la promotion de la justice sociale pour que les fruits du développement bénéficient à tout le peuple. Elle intensifie la lutte contre la pauvreté dans les zones reculées en vue d'accomplir l'engagement et l'objectif stratégique d'éradiquer la pauvreté sur tout le territoire d'ici à 2020.

 


Liu Jieyi, représentant permanent de la Chine auprès des 

Nations Unies, durant une réunion du Conseil de sécurité

 

Montée en puissance et influence accrue sur la scène internationale

 

Depuis le XVIIIe Congrès du PCC, le Comité central du PCC, avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant, a proposé une série de nouvelles conceptions, idées et stratégies dans la sphère diplomatique, en réponse aux problématiques contemporaines, ouvrant ainsi une nouvelle perspective diplomatique. Ces conceptions et politiques cardinales, qui s'articulent autour de deux grands thèmes de notre ère, à savoir la paix et le développement, appellent à forger une communauté de destin pour l'humanité, à bâtir un nouveau modèle de relations internationales axé sur la coopération gagnant-gagnant et à mettre en place l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie. Elles préconisent de développer les partenariats avec les pays voisins et les nombreux pays en développement en adhérant à la bonne conception de la justice et des bénéfices, ainsi qu'aux principes d'amitié, de sincérité, de réciprocité et de tolérance. Indubitablement, la proposition et la mise en œuvre de ces conceptions ne se rapportent pas uniquement au développement chinois. Ces solutions chinoises sont mises à la disposition de toute l'humanité, confrontée à un « déficit » en matière de paix, de développement et de gouvernance. C'est pourquoi elles récoltent une vaste reconnaissance et des échos favorables de la part de la communauté internationale.

 

Préconiser et appliquer une nouvelle approche vis-à-vis de la sécurité afin de maintenir durablement la paix constituent l'orientation choisie par la Chine dans ses efforts diplomatiques. Au cours de ces cinq dernières années, la Chine a invité en plusieurs occasions toutes les parties à adopter une conception commune, générale, coopérative et durable sur la sécurité, soulignant que cette démarche s'aligne sur les tendances contemporaines de mondialisation, de développement pacifique et de coopération gagnant-gagnant. Du point de vue historique, la société humaine vit à une époque qui connaît de grands progrès, changements et remaniements. Les pays, plus que jamais interconnectés et interdépendants, se dirigent vers un même destin. Du point de vue réel, le spectre des mentalités de la guerre froide et de la politique du plus fort plane toujours ; les conflits armés demeurent fréquents ; et les menaces sécuritaires non traditionnelles, telles que le terrorisme, la crise des réfugiés et les effets du changement climatique, continuent de se propager.

 

Axée sur cette nouvelle approche de la sécurité, la Chine joue un rôle actif face aux enjeux majeurs liés à la sécurité régionale et internationale, assumant ainsi ses responsabilités en qualité de grand pays. Sur la question nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), la Chine a proposé une « double suspension » : côté RPDC, suspension de ses activités nucléaires et balistiques ; côté États-Unis et République de Corée, suspension de leurs exercices militaires à grande échelle. L'objectif étant de mener deux actions de front : la promotion de la dénucléarisation et l'établissement d'un mécanisme de garantie de la paix dans la péninsule coréenne.

 

Sur le dossier du Moyen-Orient, la Chine plaide vigoureusement pour le règlement des sujets brûlants par le dialogue et d'autres moyens pacifiques. Elle recommande de trouver une sortie de crise en cheminant sur la voie du développement. Pour concrétiser cette idée, elle a lancé une « proposition en quatre points » en vue de résoudre la question palestinienne dans le contexte actuel et ainsi favoriser le rétablissement de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.

 

S'agissant des frictions en mer de Chine méridionale, la Chine soutient et promeut l'approche à « double voie » qui consiste, d'une part, à laisser les pays directement concernés régler de manière appropriée leurs différends à travers des négociations ; et d'autre part, à faire appel à la synergie de la Chine et de l'ASEAN dans la sauvegarde de la paix et de la stabilité en mer de Chine méridionale. Sur certaines questions de sécurité non traditionnelles, la Chine défend les principes de paix, de souveraineté, d'exclusivité et de co-gouvernance, et sollicite les différentes parties à faire des fonds marins, des régions polaires, de l'espace extra-atmosphérique et du cyberespace de nouveaux terrains de coopération, et non pas des arènes de combat. La nouvelle approche de la sécurité préconisée par la Chine est différente du « jeu à somme nulle » ou d'un pari dans lequel le gagnant remporterait toutes les mises, des approches plus courantes dans le monde occidental. Au contraire, elle repose sur les principes d'égalité, de bénéfice mutuel et de coexistence pacifique, incarnant le mariage parfait de la culture et de la philosophie traditionnelle chinoise avec l'esprit moderne.

 

Contribution au développement mondial

 

La Chine promeut la reprise et le développement sains de l'économie mondiale en émettant un nouveau concept de développement équitable, ouvert, harmonieux et innovant. M. le président Xi a indiqué : « Face à de nombreux défis et obstacles, il nous faut tenir à pleines mains la clé du développement. Seul le développement permet d'extirper les racines des conflits ; seul le développement permet de garantir les droits fondamentaux du peuple ; seul le développement permet de répondre au désir de vie meilleure du peuple. » Le nouveau concept de développement à l'initiative de la Chine prend sa source dans la vaste expérience pratique emmagasinée depuis la réforme et l'ouverture, contribuant à résoudre les problèmes liés au développement dont souffrent divers pays ainsi que d'autres questions qui touchent actuellement le monde entier. Il reflète cette sagesse chinoise envisageant les choses sur le long terme et cherche à construire l'avenir dans une démarche commune.

 

L'ampleur et la profondeur de l'ouverture de la Chine sur le monde s'accroissent. La politique d'« introduction des ressources de l'extérieur » a franchi un nouveau palier et la Chine se classe depuis cinq ans d'affilée parmi les trois premiers pays du monde utilisant le plus les capitaux étrangers ; entre-temps, la structure de la politique de « sortie des frontières » s'est perfectionnée. Et à mesure qu'elle encourage et facilite l'investissement à l'étranger, la Chine agit avec efficacité pour préserver ces investissements des risques.

 

Au regard de son volume global des échanges de marchandises et de services, la Chine conserve sa place de leader. D'ailleurs, les 11 zones pilotes de libre-échange qu'elle a mises en place fonctionnent à plein régime. Les idées novatrices chinoises sont largement tournées vers le monde et font véritablement la part belle au principe de bénéfice mutuel. Elles visent, sur le plan politique, à dégager des consensus mondiaux ; sur le plan économique, à promouvoir une plus grande intégration des marchés énergétiques ; et sur le plan géographique, à favoriser les échanges à cœur ouvert par-delà les frontières. Ces idées non seulement présentent un exemple de voie de développement aux pays en développement, mais aussi inspirent sans nul doute les pays développés. Elles ont déjà insufflé une dynamique forte au développement mondial à travers, entre autres, la promotion de l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie, qui forge une plate-forme ouverte de coopération, met à la disposition du monde de nouveaux biens publics, libère le potentiel de développement de nombreux pays, favorise l'intégration économique, développe l'interconnexion et encourage le partage des fruits du développement.

 

En 2013, le président Xi a proposé l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie. Depuis lors, s'en tenant aux principes de concertation, de synergie et de partage, cette initiative est passée de la théorie à la pratique, de la vision à la réalité, devenant ainsi le plus précieux bien public que la Chine a offert au monde jusqu'à présent. Plus d'une centaine de pays et d'organisations internationales ont accueilli chaleureusement cette initiative et y ont pris part. Un grand nombre de projets phares, tels que la construction de parcs industriels et de ports, sont entrés en chantier, et les investissements dans le cadre du Fonds de la Route de la Soie ont dépassé 4 milliards de dollars. De plus, fleurissent toutes sortes de projets de coopération dans la dimension humaine et culturelle, par exemple l'Année culturelle ou l'Année touristique de la Route de la Soie.

 

Ces dernières années, les pays riverains des Nouvelles Routes de la Soie ne cessent d'approfondir leurs consultations politiques, de renforcer l'interconnexion de leurs infrastructures, d'améliorer la fluidité de leurs échanges commerciaux, d'accroître la circulation des capitaux entre eux et de favoriser l'entente entre leur peuple.

 

Le Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale a eu lieu à Beijing en mai dernier. Des chefs d'État et de gouvernement de 29 pays et plus de 1 600 représentants des cinq continents y ont participé pour discuter de la coopération en matière de construction des Nouvelles Routes de la Soie. Le forum a abouti à des résultats fructueux. Les dirigeants présents ont adopté à l'unanimité un communiqué conjoint de la table ronde des dirigeants. Il s'agit du premier document politique international, systémique et faisant autorité qui fixe le cap de la coopération future dans le cadre de cette initiative. Le forum a aussi dressé une feuille de route précise pour concrétiser la construction des Nouvelles Routes de la Soie. La Chine s'est accordée en tous points avec les pays et organisations internationales participants au sujet des politiques à mener. Par la signature d'un certain nombre de documents, les domaines clés et les voies de coopération ont été déterminés. L'initiative des Nouvelles Routes de la Soie s'est même propagée au-delà de l'Asie pour atteindre l'Europe, l'Afrique, l'Amérique latine, l'Océanie et d'autres régions du monde. Sa mise en œuvre permettra aux pays riverains de partager la prospérité engendrée.

 

Autre point phare de la diplomatie chinoise : la formulation d'un nouveau concept de gouvernance mondiale basé sur la justice et l'équité. Enraciné dans le principe d'égalité (égalité souveraine des États, égalité des droits, égalité des chances et égalité devant les lois et règlements), ce nouveau concept de gouvernance mondiale, caractérisé par la concertation, la synergie et le partage, est devenu une composante importante des nouvelles conceptions, pensées et stratégies chinoises dans les relations entre grands pays. Lors de son discours prononcé au siège des Nations Unies à Genève en janvier dernier, le président Xi Jinping a exposé, de manière approfondie et exhaustive, l'idée d'une « communauté de destin pour l'humanité ». Il y a préconisé le dialogue et la concertation, la synergie et le partage, la coopération gagnant-gagnant, les échanges et l'inspiration mutuelle, ainsi que le développement bas carbone, afin de construire un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité partagée, d'ouverture et d'exclusivité, ainsi qu'un monde à l'environnement sain et aux beaux paysages. Il a par ailleurs souligné que la Chine était prête à travailler avec les pays membres de l'ONU, ainsi que les organisations et institutions internationales, afin de faire avancer le grand projet d'édification d'une communauté de destin pour l'humanité.

 

Ces cinq dernières années, la Chine s'active à tisser un réseau de partenariats à travers le globe et à promouvoir le développement pacifique du monde. Un partenaire peut être quelqu'un avec qui l'on partage les mêmes idéaux, mais aussi quelqu'un avec qui l'on parvient à trouver un terrain d'entente par-delà les divergences. La Chine s'attache à œuvrer avec le reste du monde pour réaliser une coopération gagnant-gagnant, en défendant les principes de dialogue et de non-confrontation, de partenariat et de non-alignement. Elle a déjà établi des partenariats de toutes formes avec 95 pays et organisations internationales, et voit peu à peu son « cercle d'amis » s'agrandir. Mettant en pratique la bonne conception de la justice et des bénéfices, la Chine reste toujours un ami fiable et un partenaire sincère des pays en développement pour les accompagner sur la voie du développement commun. En particulier, elle leur fournit une assistance technique, forme leurs ressources humaines et partage avec eux sa riche expérience.

 

Depuis le XVIIIe Congrès du PCC, le socialisme à la chinoise ne cesse d'accomplir de grandes réalisations, preuve que ce système resplendit de vitalité et ouvre continuellement de nouvelles perspectives de développement. Ce faisant, il trace pour les autres pays en développement une voie vers la modernisation.

 

Le XIXe Congrès du PCC, qui se tiendra le 18 de ce mois, aura vocation à planifier la phase ultime de construction in extenso d'une société de moyenne aisance, et à poursuivre la construction de la modernisation socialiste à la chinoise. Le peuple chinois est convaincu qu'avec l'application inébranlable des nouveaux concepts et stratégies de gouvernance en vertu de la loi adoptée depuis le XVIIIe Congrès du PCC, le rêve chinois du grand renouveau de la nation deviendra réalité. La Chine accomplira sans cesse de nouveaux exploits dans son processus de réforme et de développement. Le développement socio-économique chinois continuera de prodiguer au peuple la vie meilleure à laquelle il aspire, notamment une meilleure éducation, un emploi plus stable, des revenus plus élevés, une sécurité sociale plus fiable, des services de santé optimisés, des conditions d'habitat plus confortables, un environnement plus agréable, et une vie spirituelle et culturelle plus riche. Parallèlement, le développement et l'ouverture croissante de la Chine apporteront toujours plus d'opportunités au monde, ainsi que davantage de sagesse et de solutions à toute l'humanité.

 

*WU SIKE est un diplomate émérite et ancien envoyé spécial de la Chine sur la question du Moyen-Orient.

 


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Source: La Chine au Présent

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