Des experts mexicains qualifient la direction du PCC de pilier du progrès socio-économique de la Chine
La direction du Parti communistechinois (PCC) a constitué un pilier du progrès socio-économique dela Chine ces dernières décennies, ont estimé deux expertsmexicains.
José Luis Leon-Manriquez, expert enaffaires asiatiques à l'Université autonome métropolitaine, a ainsijugé que les politiques économiques mises en oeuvre par le PCCdepuis 1978 ont donné de bons résultats.
"Le résultat le plus important del'existence du PCC est qu'il a remis la Chine au centre de la scèneéconomique et politique du monde", a-t-il dit.
M. Leon-Manriquez a ajouté que lePCC a également renforcé la flexibilité de l'économie chinoise,permettant le développement de l'entrepreneuriat et encourageant lesecteur privé à devenir un acteur important de l'économie.
Le professeur Ignacio MartinezCortés, spécialiste des relations internationales à l'Universiténationale autonome du Mexique, a noté que la campagneanti-corruption menée ces quatre dernières années représentait unpoint marquant à l'actif de la direction du PCC
"Le parti a mis en oeuvre unnouveau modèle de transformation sur la base d'une sociétéinclusive, d'une économie verte et d'un environnement harmonieux oùla corruption est inacceptable", souligne-t-il.
La discipline et une gouvernancestricte au sein du parti ont été les principaux sujets de lasixième session plénière du 18e Comité central du PCC, qui a eulieu la semaine dernière à Beijing.
Au cours de cette réunion, deuxdocuments ont été approuvés, définissant des normes pour la viepolitique interne du parti et de nouvelles réglementations enmatière de contrôle interne visant à renforcer la discipline.
M. Leon-Manriquez a observé que lacorruption était une préoccupation des dirigeants chinois et de lasociété chinoise dans son ensemble en raison de l'existence defonctionnaires ayant abusé leur position pour s'enrichirillégalement.
Selon une expression courante, lesopérations anti-corruption du PCC visent à "chasser les tigres" età "écraser les mouches", en référence aux fonctionnaires de hautrang et à ceux de rang subalterne.
"Il y a une volonté claire parmiles dirigeants politiques, depuis le président Xi Jinping, de faireface au problème de corruption", a souligné M. Leon-Manriquez.
"La Chine se bat pour dissiper lesdoutes sur son système politique. Cela pourrait (aussi) êtreconsidéré comme une tâche très importante pour toute la sociétémexicaine, à condition que le pouvoir exécutif et la volontépolitique s'y attellent", a-t-il noté.