DESCRIPTION :
La dynamophilie est devenue un sport officiel aux IIes Jeux paralympiques en 1964 à Tokyo. Ce sport est exclusif aux Jeux paralympiques et ne comprend que le développé couché. Les femmes pourront participer pour la première fois aux épreuves de dynamophilie aux Jeux paralympiques d'été 2000 à Sydney, en Australie. Les concurrents : La dynamophilie est ouverte à tous, c'est-à-dire que tous les athlètes, quels que soient leurs handicaps, se mesurent l'un à l'autre. Des exemples de types de handicaps satisfaisant aux critères d'admissibilité sont : la paralysie, l'infirmité motrice cérébrale, l'amputation d'un membre inférieur, des membres inférieurs plus courts, le remplacement des articulations et les articulations bloquées des membres inférieurs incluant les fesses, les cuisses, les jambes, les chevilles et les pieds. Tous les dynamophiles, sans égard à leurs handicaps réels, se mesurent l'un à l'autre au cours d'une compétition dite ouverte (c.-à-d., accessible à tous les athlètes satisfaisant aux critères d'admissibilité).
Les règlements : Les règlements de l'International Powerlifting Federation (IPF) prévalent de pair avec les modifications paralympiques suivantes: • Tous les concurrents, sans égard à leurs handicaps, doivent pouvoir étirer complètement leurs bras en n'excédant pas une perte d'extension de plus de 20 degrés de l'un ou l'autre coude. • Les athlètes amputés peuvent soulever les poids à l'aide d'un membre artificiel. • Les athlètes peuvent être attachés au banc à l'aide d'une seule courroie à n'importe quel endroit sur leurs jambes entre les chevilles et les hanches (les athlètes atteints d'une infirmité motrice cérébrale ont le droit d'utiliser deux courroies). • Les athlètes ne pouvant étirer complètement leurs bras et/ou leurs jambes à cause de leur handicap pourront participer à la compétition pourvu que les officiels à la classification aient approuvé leur participation et que l'approbation soit appuyée de documents. • Un athlète ayant un handicap au niveau supérieur de son corps peut être exclu de la compétition si un officiel estime que son handicap particulier représente un danger. Les athlètes doivent se coucher sur un banc officiel. Leur tête, tronc (incluant les fesses), jambes et deux talons doivent être étendus et en contact constant avec le banc tout au long du développé. Le dynamophile doit abaisser la barre sur sa poitrine. Une fois la barre immobilisée sur sa poitrine, le dynamophile doit la soulever tout droit à la verticale en étirant les bras et doit l'immobiliser en fin de course jusqu'au signal de l'arbitre.
CLASSIFICATION:
La dynamophilie est une compétition ouverte aux athlètes masculins et féminins ayant un handicap physique, comme mentionné ci-dessus. Tous les concurrents doivent détenir une carte de classification valable (c.-à-d., avoir été classifiés afin d'assurer leur admissibilité aux Jeux paralympiques) et les athlètes se mesurent à des adversaires de poids similaire (et non nécessairement à des adversaires de handicap analogue). Par exemple: Un amputé sous le genou pourrait se mesurer à un athlète atteint d'une paralysie du rachis et/ou d'une infirmité motrice cérébrale. Bien que leurs handicaps soient différents, les deux athlètes sont classés dans la même catégorie de poids. Afin de déterminer la catégorie de poids d'un athlète amputé, son poids corporel doit être majoré pour combler le poids du membre absent. Tous les athlètes amputés doivent majorer leur poids corporel. Cette majoration dépend de l'étendue de l'amputation (au-dessus du genou ou au-dessous du genou, etc.). Par exemple: Un amputé d'une jambe sous le genou doit ajouter un poids corporel équivalant à 1/36 de sont poids réel afin de déterminer sa catégorie de poids. Aucun autre type de handicap n'est touché par ce règlement |