DESCRIPTION :

Le tennis de table a été accrédité en tant que sport paralympique dès les premiers Jeux paralympiques à Rome en 1960. Cependant, les athlètes ayant un handicap intellectuel ont été admis la première fois lors des Jeux paralympiques 2000 à Sydney, en Australie. Le tennis de table se joue dans plus de 50 pays du CIP et il est le sport des Jeux paralympiques qui compte le plus de participants après l'athlétisme, la natation et la dynamophilie. Les compétitions de tennis de table aux Jeux paralympiques comportent deux types d'épreuves, soit les épreuves debout et les épreuves en fauteuil roulant (assis), individuelles et en équipes

Les concurrents : Les athlètes qui ont un handicap physique et les athlètes qui ont un handicap intellectuel sont admissibles au tennis de table. Les concurrents qui ont un handicap physique peuvent être atteints de paralysie des membres supérieurs et inférieurs, d'infirmité motrice cérébrale, de spina-bifida, de dystrophie musculaire ou de sclérose en plaques ou être amputés, etc. Les athlètes qui ont un handicap physique se mesurent l'un à l'autre dans des catégories de 1 à 10, conformément à leur capacité fonctionnelle. Par exemple: Un athlète atteint d'une infirmité motrice cérébrale en fauteuil roulant pourrait prendre part à la compétition dans la même catégorie qu'un athlète paralysé du rachis ou amputé des deux jambes au-dessus des genoux. Tous les athlètes ayant un handicap intellectuel compétitionnent ensemble dans la catégorie 11, quelle que soit la sévérité de leur handicap.

Les règlements : Le tennis de table se joue conformément aux règlements de la Fédération internationale de tennis de table (FITT). Jeu assis: Des modifications mineures ont été apportées aux règlements pour convenir aux joueurs assis (utilisateurs de fauteuils roulants). Ces modifications ont trait au « service », à l'appui de la main libre sur la surface de jeu, à l'aire de jeu et au fauteuil roulant. Les modifications aux règlements se lisent comme suit: • Les joueurs ont le droit d'appeler un « let » dans les cas suivants : au cours du service, la balle quitte la table par l'une ou l'autre ligne latérale (après un bond ou plus); la balle s'arrête du côté du receveur du service; la balle recule vers le filet après avoir rebondi du côté du receveur du service. • Lorsque la balle est au jeu, le joueur peut utiliser la surface de jeu pour recouvrer son équilibre mais seulement après qu'un échange se soit joué. • Les fauteuils roulants doivent être munis d'au moins 2 grosses roues et d'une petite roue. Les pieds ne doivent jamais toucher le sol au cours d'une partie. • Qu'il s'agisse d'une épreuve d'équipe ou individuelle, aucune partie du corps de l'athlète peut être attachée au fauteuil roulant car cela l'aiderait à améliorer son équilibre (ceci est permis lors des compétions ouvertes). Cependant, si l'athlète doit être attaché ou entravé pour des raisons médicales, une exception à la règle lui sera accordée. • L'aire de jeu peut être réduite mais ne pourra jamais mesurer moins de 8 mètres de long et de 7 mètres de large. Il faut prévoir suffisamment d'espace autour de la table pour laisser passer les fauteuils roulants sans nuire aux jambes. Jeu debout: Il n'y a aucune modification aux règlements de la FITT en ce qui concerne les joueurs debout.

CLASSIFICATION:

Le tennis de table comporte 11 catégories de classification. Les catégories 1 à 5 incluent les athlètes qui jouent assis dans un fauteuil roulant. Les catégories 6 à 10 incluent les concurrents qui jouent debout. La catégorie 11 est réservée aux athlètes qui ont un handicap intellectuel. Le tennis de table utilise un système de classification de capacité fonctionnelle qui permet aux athlètes ayant différents handicaps (c.-à-d., paralysie du rachis contre infirmité motrice cérébrale) de se mesurer l'un à l'autre. Les classificateurs évaluent la capacité des athlètes à exécuter les mouvements requis. Les athlètes ayant les mêmes habiletés sont classés dans la même catégorie, quels que soient leurs handicaps. Au cours du processus de classification, la capacité de chaque athlète à exécuter certains mouvements est évaluée par une équipe de classification. Chaque mouvement est coté et un athlète perd des points pour chaque mouvement qu'il est incapable d'exécuter à cause de son handicap. Par exemple: La flexion du coude est cotée à 5. Un athlète qui peut complètement fléchir son coude reçoit donc cinq (5) points. Un athlète dont la flexion du coude est restreinte peut recevoir trois (3) points et un athlète ne pouvant pas fléchir son coude du tout peut recevoir zéro (0) point. À la fin du processus de classification, les points attribués à un athlète pour chaque mouvement sont totalisés. Le total des points permet de classer l'athlète dans une catégorie (1 à 10). Les points de classification reflètent la gravité du handicap (de mineur à sévère). Les catégories de classification 1 à 10 sont progressives, c'est-à-dire que la catégorie 1 regroupe les athlètes les moins handicapés et la catégorie 10, les plus handicapés. Tous les athlètes ayant un handicap intellectuel sont groupés dans la catégorie 11, quel que soit leur degré d'incapacité.