La flamme de l'espoir pour la France qui nage est montée très haut ce matin lors de la demi-finale du 100 m libre à l' « Aquacube » à l'issue de la qualification d'Alain Bernard. En signant un superbe chrono de 47''20, il battait aussi de quatre centièmes le record du monde de la distance. Las, la joie de cette qualification doublée d'un nouveau temps de référence s'est cependant vite mêlée d'un sentiment de déception, car le record du Français ne sera resté sur les tablettes que quelques minutes, le temps que l'Australien Eamon Sullivan ne plonge dans la piscine olympique et réalise un magistral 47''05 !

C'est dire que demain la lutte sera rude lors de la finale décisive. Le roi des bassins européens s'efforcera de ramener, avec son premier titre olympique, la première médaille d'or du clan tricolore. Bernard n'aura cependant pas de dauphin à l'Aquacube puisque son compatriote Fabien Gilot, est arrivé 8e au mur d'arrivée (49''00).

Après les deux performances catastrophiques de Manaudou, Beijing semble bien moins prometteur que prévu pour l'équipe de natation française, et la quête de l'or se fait de plus en plus laborieuse pour la patrie de Coubertin.

Aujourd'hui une nageuse tricolore figure dans les quatre finales de natation au programme : il s'agit d'Ophelie-Cyrielle Etienne, qui s'aligne au 200 m nage libre. Etienne, 18 ans, s'est classée 6e dimanche lors de la finale du relais 4 × 100 m nage libre. A 10h14 (02h14 GMT), on verra si une nouvelle étoile française va émerger de la piscine de l'Aquacube...