Greenpeace, l'organisation non gouvernementale non violente de protection de l'environnement, a publié le 28 juillet le « Rapport d'appréciation de l'environnement des Jeux Olympiques de Beijing – dépasser Beijing et dépasser 2009 », dans lequel il a été évalué en toute indépendance le travail de la protection de l'environnement lors de l'organisation des Jeux Olympiques de Beijing, rapporte « China Economic Weekly » qui ajoute que le rapport approuve positivement les succès obtenu lors des préparatifs en vue des Jeux en question.et qu'en même temps il formule des souhaits en ce qui concerne l'élaboration et l'application suivie et continuelle de mesures politiques en faveur de l'environnement écologique après la fin des Jeux Olympiques, l'adoption et l'utilisation des expériences en la matière des autres villes chinoises et de l'élaboration plus approfondie de mesures politiques par le Comité international olympique (CIO).

De source bien informée, la Municipalité de Beijing a investi réellement, de 1998 à 2007, une somme totale de 120 milliards de yuan renminbi (a peu près 15,7 milliards de dollars US) destinée à la protection de l'environnement.

Dans son rapport, Greenpeace a indiqué que les efforts fournis et les fonds accordés par Beijing en vue de la réalisation des « Jeux Olympiques verts » dépassent de loin, dans certains domaines, les villes de pays développés qui ont de riches expériences en matière de gestion écologique, y compris Sydney et Athènes.

-- Consommation énergétique :

En lisant et en étudiant le rapport en question, on apprend que Greenpeace tient compte principalement des engagements pris par Beijing dans sa demande de l'organisation des J.O. en ce qui concerne la protection de l'environnement et le « programme d'action pour des Jeux Olympiques verts » et il accorde de l'importance à six sujets de protection de l'environnement : la qualité de l'air et le changement climatique ; l'utilisation énergétique et les réfrigérants ; le transport et la communication ; l'eau et le traitement des eaux usées ; la protection des forêts ; le contrôle des substances toxiques et le contrôle des déchets, des résidus et des détritus.

Ces dernières années, Beijing a été toujours la ville chinoise qui consomme la plus grande quantité d'énergie et c'est seulement il y a quelques peu de temps qu'il a été remplacé par la Municipalité de Shanghai. C'est pourquoi la diminution de la consommation énergétique constitue pour Beijing une importante mesure lui permettant de réaliser son objectif des Jeux Olympiques verts. Lors de toute la durée de ces Jeux, 20% de la quantité d'électricité nécessaire au fonctionnement des installations olympiques proviendront de l'énergie propre fournie par l'usine de l'énergie éolienne de Guanting – la première usine de ce genre construite à Beijing.

-- Réfrigérants :

En matière de réfrigérant, la Chine utilise le fréon 22 (HCFC-22) comme les fluides réfrigérantes dans la production des climatiseurs. Il est indiqué dans le rapport que déjà en juillet 2007, soit deux années et demi d'avance par rapport aux autres pays en voie de développement, achevé l'élimination d'une autre principale substance de consommation d'ozone le fluorocarbone (CFCs). De plus, conformément au « Protocole d'accord de Montréal », la Chine envisage d'éliminer avant fin 2030 le réfrigérant HCFCs, ce afin de diminuer la destruction de la couche d'ozone.