Les Nigérians aux Jeux Olympiques de Beijing ont éclaté de joie dimanche quand leur est parvenue la nouvelle: la médaille d'or du relais 4x400m hommes des JO de Sydney a été attribuée à leur pays, a rapporté la presse locale lundi.

L'entraîneur de l'équipe du Nigéria, Innocent Ebunike, était abassourdi par la nouvelle. Il a déclaré : "Je suis tellement heureux pour tous les garçons qui ont fait partie de l'équipe, je suis content, mais également triste pour les membres de l'équipe américaine qui sont propres mais ont perdu leur médaille à cause de deux athlètes testés positifs au contrôle anti-dopage ".

M. Egbunike était l'entraîneur qui dirigeait l'équipe nigériane du 4x400m hommes aux JO de Sydney, où elle avait remporté une médaille d'argent sur le tour de piste.

M. Egbunike est ainsi devenu le premier entraîneur nigérian à avoir remporté une médaille olympique à l'épreuve du relais en tant qu'athlète et une autre en tant qu'entraîneur. Son équipe (Egbunike, Moses Ugbesie, Rotimi Peters et Sunday Uti) avait remporté une médaille de bronze olympique aux JO de Los Angeles de 1984. C'était la première médaille en athlétisme du Nigéria.

Le secrétaire général du comité olympique du Nigeria (CON), Olabanji Oladapo, a apporté dimanche cette bonne nouvelle au contingent et les Nigérians ont jubilé, notamment les athlètes et les responsables de l'équipe du Nigeria au village Olympique.

M. Oladapo a indiqué que l'information avait été transmise au comité à la fin d'une réunion du bureau éxécutif du Comité Olympique international (COI).

L'équipe américaine a été disqualifiée suite à la révélation des tests positifs à des substances interdites de certains membres de l'équipe.

Jerome Young, un membre de l'équipe du relais, avait été testé positif aux substances interdites et était donc interdit de compétition durant les jeux. Mais il a quand même pris part aux épreuves. De plus, un autre membre de l'équipe, Antonio Pettigrew, a admis qu'il s'était dopé, bien qu'il n'ait pas été détecté. Il a rendu la médaille.

Suite à la confession, le COI a été contraint de demander aux autres de rendre à leur retour leurs médailles.