Un officiel du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a apprécié samedi le système de contrôle de l'environnement de Beijing ainsi que les efforts de cette ville pour améliorer la qualité de l'air.
Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE, a qualifié de "moderne et véritable" le système de contrôle de l'environnement de cette ville, lors d'une conférence de presse tenue à Beijing.
Steiner a passé deux jours à inspecter le système de transport public dans la capitale chinoise. Il a également visité le Bureau de protection de l'environnement et quelques stations de contrôle.
"Il y avait certains doutes quant à la fiabilité des données, mais je peux vous dire que les 27 stations de contrôles à Beijing sont calibrées. Ce ne sont pas des machines que l'homme peut manipuler, au moins en termes de données qui sont disponibles pour vous et pour nous", a-t-il expliqué.
"Je sous assure que si vous faites une visite comme la mienne, vous aurez confiance en ces données", a-t-il ajouté.
"Une autre chose intéressante que je n'avais jamais vue avant est la façon de contrôler la pollution. Dans de nombreux pays, nous avons la police au bord de la route avec un radar, essayant d'attraper les véhicules avec excès de vitesse. Mais ici à Beijing, on peut trouver des unités de supervision environnementale qui contrôlent la pollution au bord de la route avec une caméra et qui vont stopper les véhicules polluants au-delà du niveau permis", a fait remarquer Steiner.
Il s'est aussi rendu dans le nouveau Parc de la forêt olympique, couvrant 600 ha de forêts nouvellement plantées, le considérant comme une atout majeur pour Beijing et ses habitants.
En réponse à la question de savoir si Beijing serait une ville vivable à l'avenir, Steiner a dit que tous ceux qui avaient passé un an à Beijing en 1998 et qui sont revenus à Beijing en 2008 ne peuvent que dire que la ville est déjà devenue plus vivable.
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