A son arrivée Avenue du Prince, quartier très animé, le défilé de couleur rouge ne cessait de grossir à tel point qu'on ne pouvait en distinguait ni la tête ni la queue. Nous n'entendions que des slogans : « Un monde, un rêve, une Chine », « Bienvenue en Chine », « Distinguer l'Olympiade de la politique », « La politique n'est pas un motif pour perturber les JO », « L'Olympiade n'est pas une plate-forme pour faire le jeu politique ». L'hymne national résonnait de nouveau. Le défilé commençait à prendre de l'ampleur. Les passants prennaient des photos les unes après les autres et lisaient les mots d'ordre inscrits sur les pancartes. Au cours du défilé qui a duré une heure, les « indépendantistes tibétains », postés de l'autre côté de la rue, nous regardaient en faisant des gestes provocants. Face à l'ampleur du défilé, ils ont préféré prendre immédiatement la fuite.
Le défilé a pris fin devant le château d'Edimbourg. Il témoigne de la solidarité des Chinois d'outre-mer, exprime leur soutien aux JO et montre leur détermination de préserver la souveraineté nationale.
Les statistiques révèlent que plus de deux mille personnes ont participé au défilé. On compte parmi elles des étudiants, des Anglais d'origine chinoise, des personnes âgées, des enfants ainsi que des étrangers.
Le défilé fait preuve de patriotisme : il symbolise l'orgueil de Beijing, de la Chine et espère que notre pays sera de plus en plus puissant.
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