La musique du Guangdong est apparue
il y a 100 ans sur le delta de la rivière des Perles. Au début,
c'était des intermèdes du théâtre, et des airs joués à des
occasions de mariage, d'obsèques et de célébrations. Puis ils ont
assimilé des morceaux de musique instrumentale traditionnelle et
des chansonnettes populaires pour devenir progressivement un genre
musical régional indépendant, et se répandre dans les autres
régions du continent chinois, à Hong Kong et dans des lieux du
Sud-Est asiatique où habitent des Chinois d'outre-mer.
La musique du Guangdong est
mélodieuse, de rythme rapide et de sonorité cristalline. Elle est
apte à imiter les phénomènes de la nature et les épisodes de la
société. Par exemple « Yuda bajiao » (La pluie frappe le bananier)
décrit parfaitement le crépitement de la pluie tombant sur les
feuilles du bananier, le balancement de la plante sous la pluie et
la joie des habitants pour la pluie bienvenue. Par une cadence
claire et harmonieuse, le morceau de musique exprime la joie de
vivre dans le Sud de la Chine. La musique du Guangdong compte
actuellement une centaine de morceaux traditionnels et de leurs
adaptations.
Les morceaux représentatifs de la
musique du Guangdong sont : « La pluie frappe le bananier », « Ema
yaoling » (Le cheval affamé agite le grelot), « Pinghu qiuyue » (Le
lac calme sous la lune d'automne), « Longfeng feiwu » (Danse du
dragon et du phénix ), « Hangong qiuyue » (La lune d'automne
éclaire le Palais Han ), « Yuyou chunshui » (Les poissons nagent
dans l'eau du printemps) et « Shanxiang chunzhao » (Le printemps
arrive tôt au village de montagne).
China.org.cn 2005/07/12
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